Depuis le 18 octobre et officiellement hier 19 octobre, les showcases aux Rencontres Musicales Africaines (REMA) battent leur plein soit au siège de la COUR du NAABA ou à Goethe Institut.
L’artiste Burkinabo/togolaise Monia, l’une des jeunes belles voix de la sous-région aura fait sensation et bonne impression sur la scène du Goethe Institut. Avec son style afro-fusion dans des envolées lyriques grisonnante, elle électrisé cette foule bigarrée qui avait siégé l’espace.

Erigés pour faire jaillir à la face des mélomanes et surtout des directeurs de spectacles le désir de programmer ces nouveaux visages promoteurs de la musique africaines, les showcases des REMA sont devenus aussi des rendez-vous de rencontres de découvertes et d’échanges. Venus de divers horizons d’Afrique, les artistes invités aux REMA raffole cette activité chaque année. Malgré que certains ne sont pas programmés pour cette activité, tous les soirs, ils assiègent les lieux pour découvrir et espérer nouer des collaborations.
Pour cette journée du 19 octobre ; les hôtes de la scène n’ont pas démérité. En dehors de Monia, la béninoise SOMISSOU et les burkinabè Alrich et le groupe Karia Band ont fait étage de tout leur savoir-faire au grand plaisir du journaliste Mory TOURE. Il a même bénéficié de l’hospitalité des responsables du Goethe Institut qui lui ont offert gracieusement un bureau équipé et climatisé pour rédiger ses articles et réaliser ses interviews.

Une soirée du 19 octobre qui aura rempli les attentes des mélomanes et surtout de cette commission qui a joué parfaitement sa partition. La tenancière de la gargote du Goethe Institut s’est frottée les mains en vidant son frigo de boissons.
Naftaly de la RCI, Mounpoubeyi du Cameroun, Nile Dawnta du Kenya et Moise Ouattara du Burkina entrent en scène ce soir au Goethe Institut.
Hervé David HONLA