Depuis le lancement de la 6è édition des Rencontres Musicales Africaines (REMA), le 18 octobre dernier, le signe indien semble être brisé. Les hommes de médias et décriaient le manque d’affluence dans les activités. Ce dilemme est désormais résolu. A toutes les activités des REMA, les salles ou les espaces refusent du monde. Surtout pendant les panels.
« Diversité artistique et découvrabilité, au cœur de la création musicale » tel est le thème principal des REMA cette année. Mais le comité d’organisation a fractionné les trois panels prévus en trois sous-thèmes : « Marché de la diffusion en ligne et accès aux contenus » animé par Didier Awadi, co-fondateur du groupe Positive Black Soul, de Didier Toko, Directeur du Up High Lab à Douala au Cameroun, de Destiny Tchehouali, Professeur de Communication Sociale et publique de l’Université du Québec. Le deuxième sous-thème porte sur « La recommandation : mainstream ou diversité ? » présenté par Tony Mefe, Directeur artistique Association Scène d’Ebène à Yaoundé au Cameroun, de Heaven Marc, Coordinateur de Warner Music, de Jean Yves Kokou, Co-fondateur chez Jaiye Enjoy Good Music en France et de Lucy Ilado, journaliste critique d’Art au Kenya. Le dernier thème qui aura lieu demain samedi portera sur « L’enjeu de l’accès aux données d’usage (optimisation, classements, production de contenus) ». C’est Brahim El Mazned, entrepreneur culturel marocain, Rudy Kwakye, Producteur Ghanéen, Lassana Diakité, PDG de Nemesis Management, Marc Heaven, Coordinateur de Warner Music et Marie Audigier, Consultante musique, culture et relations internationales qui présenteront ce thème. Tous ses panels sont modérés par le camerounais Alain Bidjeck, Directeur du Movment of Creatives Africas (MOCA)
Au regard des deux premiers panels, tout porte à croire que le public et surtout les professionnels burkinabè de la filière musique ont compris à la fois l’intérêt et la nécessité d’y participer. L’industrie musicale burkinabè est en pleine effervescence au regard des productions multiples et multiformes ajoutées à la bonne qualité des œuvres qui jaillissent au quotidien. Les artistes commencent à se muer en entreprise pour bâtir des plans de carrière édifiant. Les acteurs se développent et la chaîne se forme régulièrement. Managers, créateurs, instrumentistes, producteurs, tourneurs, éditeurs, journalistes etc.
D’où l’engouement aux différents panels des REMA.
Hervé David HONLA