CESAR OUAGA 2000 : Éphéméride sur l’usurpation d’un partenariat
Regards

CESAR OUAGA 2000 : Éphéméride sur l’usurpation d’un partenariat

Depuis cinq jours, le Restaurant CESAR Ouaga 2000 est victime de publicités mensongères sur la place publique après la décision juridique qui condamne l’ex collaborateur de ce restaurant pour insubordination, diffamation, escroquerie et à payer des dommages et intérêts à la victime. Retour sur la genèse et la circumnavigation du ramdam médiatique qui « tire » boulet rouge en ce moment.

C’est la suite d’une assignation en remboursement de trop perçu et en paiement de dommages et intérêts pour faits de dénigrement de service et de concurrence déloyale que le condamné que nous appellerons ici T.A, est confronté.

En effet, la plainte de TAMBOURA Kamal, ex collaborateur à T.A du restaurant CESAR Ouaga 2000 lui a donné gain de cause après comparution devant le Tribunal de Commerce de Ouagadougou, siégeant en matière commerciale et à son audience publique et en date du vendredi 28 avril 2023.

T.A avait contacté Kamal Tamboura pour le convaincre coûte que coûte de lui fournir les moyens d’ouverture d’un restaurant afin qu’ils soient des partenaires d’affaires. Il était question de l’ouverture et la gestion du restaurant qu’ils ont dénommés « CESAR RESTAURANT Ouaga 2000 ». Précision que T.A exploitait déjà deux autres restaurants et souhaitait ouvrir un troisième en partenariat avec Kamal Tamboura. Qu’après moult échanges, Tamboura finit par accepter de devenir son partenaire et décide de s’engager à ouvrir un troisième restaurant de CESAR en tant que 1 er Franchisé. Qu’en espace de d’un mois, Monsieur TAMBOURA Kamal trouvait un local et les travaux du nouveau restaurant débutait en Janvier 2022. Attendu que pendant les travaux du « CESAR Ouaga 2000 », des discussions préalables sur accord et conditions de partenariat ont été mise en place. Que ces discussions concernaient principalement :

– Livraison exclusive par la cuisine centrale

– Vente des produits à l’unité avec une marge de 10%

Après conciliabule, la signature de l’accord de franchise interviendra le 27/01/2022. Contre tout attente ; dès l’ouverture, le restaurant « CESAR Ouaga2000 » connaîtra un énorme engouement et que l’affluence était remarquable pendant que dans les deux (2) autres restaurants CESAR, l’affluence était moindre et moins régulière.

C’est là que commenceront les manœuvres de T.A. En effet, Tamboura après avoir constaté que le contrat (verbal) des 10% n’est point respecté, il y a eu une première réévaluation des prix dû à des marges trop serrées (avril 2022). N’étant pas satisfait de la première tentative, Tamboura décide donc t’interpeller T.A afin qu’il y ait une deuxième réévaluation des prix dû à des marges trop serrées (Juin/Juillet 2022). Il y eu aussi un non-respect du contrat de franchise où il y a une redevance marketing, il ne faisait guère la publicité de CESAR Ouaga 2000 sur ses différentes plateformes. Il ne faisait que la publicité des 2 autres restaurants, pourtant Tamboura payait chaque mois pour cela.

Après ces nombreuses tentatives, Kamal TAMBOURA constatera que les factures que T.A lui faisait payer en fin de semaine étaient exagérées.

Ainsi, après avoir fait l’impasse sur le contrat de 10 ans que T.A a dûment signé en arrêtant de livrer les ingrédients rentrant dans la cuisine, il a transféré le numéro du restaurant de Kamal Tamboura vers ses propres restaurants. Quand les clients appellent, il leur ment que le restaurant de Tamboura est fermé. Il persiste en faisant des publications sponsorisées sur les réseaux sociaux afin de dénigrer le restaurant de Kamal Tamboura et de rabattre la clientèle vers ses restaurants à lui. Il continue dans ses hostilités en émettant une suppression du compte de Tamboura dans le système de caisse.

C’est fort de tout ça que ce différend est arrivé au Tribunal. Ce Tribunal condamnera T. A à lui payer la somme de 12.000.000 F CFA à titre de trop perçu. Le Tribunal de céans le condamnera également pour dénigrement de service et concurrence déloyale au paiement de la somme de 50.000.000 F CFA à titre de dommages et intérêts et les frais irrépétibles.

Ainsi donc T.A a été condamné au remboursement du trop-perçu et son comportement a été de mauvaise foi, causant d’énormes préjudices au demandeur qu’il convient de réparer par la condamnation de T.A au remboursement des sommes par lui perçues au-delà de ce qui lui était dû.

Mais, malgré tout cela, T.A, au lieu de s’apitoyer sur son sort, est en train d’outrepasser les décisions de justice en déferlant des campagnes de diffamation du restaurant CESAR OUAGA 2000 tout en proférant des injures malsaines à son ex collaborateur, déconseillant même les clients à ne pas se rendre à CESAR OUAGA 2000. Prétextant que ce restaurant est fermé pour cause de d’hygiène douteuse pouvant porter atteinte à la santé de la clientèle.

Hervé David HONLA

X