Le Grand Prix de la Critique « Clément TAPSOBA », a été attribué dans la soirée du jeudi 12 octobre 2023, au sein de l’ISIS.

Pour l’occasion, l’association des Critiques du Burkina Faso à travers la semaine de la Critique du cinéma a mis cinq films documentaires en compétition. Cette soirée s’est déroulée en présence des amoureux du septième Art, en l’occurrence le parrain de la semaine Gaston KABORE. L’association des critiques du cinéma du Burkina (ASCRI-B), est une association de droit Burkina créée en 2004. Elle fait la promotion de la critique de cinéma à travers des articles de presse et à l’endroit des cinéphiles. L’ASCRI-B est actuellement présidée par BAYILI Abraham.

Cette association a initié la Semaine de la Critique du Cinéma de Ouagadougou (SECRICO), afin d’outiller ses membres mais aussi cogiter sur des films Africain et burkinabè en particulier. Pour cette 7è édition de la semaine, cinq films documentaires étaient au programme. Il s’agit de « Al Djanat » de Aicha Boro, « LAABLI » de Luc Damiba, « Le taxi le cinéma et moi » de Salam Zampaligdé, « Les Scarifiés » de WABILÉ Nabié, « Le Galop » de Eléonore YAMEOGO.

A l’issue de la formation au cours de la semaine de la Critique, ces cinq films ont été soumis à un jury pour le Grand prix de la Critique 2è édition. Placé sous le thème “Le film documentaire, réalité d’ici et d’ailleurs », cette édition a vu le sacre du film « LE TAXI, LE CINÉMA ET MOI », de Salam ZAMPALIGDÉ.
Ce film documentaire fait cas d’un cinéaste Burkinabè du nom de Touré Drissa qui a eu un parcours très atypique dans sa vie. Il a été, après de petits métiers à Bobo-Dioulasso, tour à tour chauffeur de taxi à Ouagadougou et enfin cinéaste autodidacte. En tant que cinéaste, il a pu s’imposer comme un réalisateur reconnu dans son pays et mais aussi au niveau international. Le réalisateur n’a pas caché sa satisfaction après avoir reçu ce prix, d’autant plus que c’est le premier prix qu’il gagne au Burkina avec ce film. ” Ce film touche toute la chaîne du cinéma…il constitue un hommage au cinéma africain “. Affirme-t-il.
Le rendez-vous est donc pris pour la prochaine semaine de la Critique à venir avec comme président du jury, Apolline TRAORE, réalisatrice Burkinabè.
NAGALO A. Renaud