Groupe FURAYA : Une danseuse burkinabè dans les discrétions de la musique congolaise
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Groupe FURAYA : Une danseuse burkinabè dans les discrétions de la musique congolaise

Awa Nikiéma plus connue sous le nom de Aya Burkina réside en Belgique depuis sept bonnes années. Elle n’a d’yeux que pour la danse et la chorégraphie. Elle fait les beaux jours des compagnies de la diaspora africaine résidente en Europe.

 

Aya est sollicitée par les compagnies du Sénégal, Angola, Gambie, Cameroun, Mali, Congo…pour danser sur les grandes scènes et festivals. OXYGENE MAG a eu la chance de la voir en démonstration au sein d’un mythique groupe installer à Bruxelles ; le groupe congolais Furaya.

 

Le groupe FURAYA

 

C’est dans la capitale de l’Europe Bruxelles, que le groupe FURAYA a vu le jour. Réputé pour exercer de la musique traditionnelle congolaise, notamment les ballets percussions danse, comédie musicale etc. Il est composé d’environ sept danseurs/chanteurs et musiciens polyvalents. Le groupe distille de la joie et de l’amour d’où leur nom en langue lingala qui signifie « Furaya ».

Dirigé par l’intrépide chorégraphe Bawayi avec l’expertise du très célèbre chorégraphe international Tister Ikomo, ils bourlinguent à travers l’Europe pour des prestations XXL sous le regard effaré des festivaliers et des personnalités politiques et culturelles du Vieux continent.

Dans ce prestigieux groupe, figure une jeune et discrète danseuse burkinabè Aya Burkina. Celle qui est assez connue des artistes et acteurs du showbiz burkinabè pour avoir joué avec des célébrités telles que : Djata, Playerz, Adji, Marco, Irène Tassembedo etc. Repérée par le groupe grâce aux « colportages » de ses collègues chorégraphes résidentes à Liège, qui ne cessent d’affirmer haut et fort dans toute la Belgique que : « Aya Burkina est un exemple de réussite de persévérance et de talent. Une star muette et discrète. »

Sans passer la moindre audition, elle a retenue l’attention du groupe FURAYA, il y a de cela année. Ce qui ne l’empêche pas d’être soit, en solo et avec d’autres compagnies africaines ou dans des créations et formations avec ses amis et collègues chorégraphes.

Selon certaines paroles indiscrètes, Aya serait façonnée depuis sa naissance pour la danse de toutes les générations et tendances. Mais, elle préfère rester modeste, en avouant plutôt qu’elle est passée surtout à l’école d’Irène Tassembedo. « …Je dois sincèrement mes prouesses à Maman Irène. C’est elle qui m’a construit artistiquement et surtout dans la danse. Sa rigueur et sa pédagogie m’ont beaucoup forgé. Beaucoup n’arrivent pas à terminer le cursus à EDIT, mais moi, j’ai été extrêmement heureuse de passer à son école ». Affirme Aya, quand on lui donne la parole.

Très discrète voire timide et même effacée dans la vie quotidienne, mais quand elle monte sur scène, la jeune moaga, se transcende en public. Le groupe FURAYA ne sanglote pas de l’avoir recruté en leur sein car, aujourd’hui, elle fait partie des pièces maîtresses de ce groupe.

Awa NIKIEMA nourrit de grands objectifs

 

Seul invité spécial au parlement africain devant tous les ambassadeurs africains à Bruxelles pour une prestation, le Groupe FURAYA était à l’honneur.  Bawayi et sa troupe ont donné un spectacle hallucinant, à telle enseigne que les ambassadeurs ont réclamé séance tenante, de poursuivre leur prestation pour quinze minutes supplémentaires.

La danseuse polyglotte burkinabè passe pour être une icone en devenir en matière de pluralité de rythmes.

Hervé David HONLA 

 

 

 

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