Le restaurant YELBA a accueilli du 26 au 28 mai dernier les journées GULMANCE. Elle se sont tenues sous le thème “Histoire et Culture Gulmance ». Les représentants de cette culture, amis, artistes et sympathisants y n’ont pas marchandé leur présence.
l’artiste Youmani Natama a impressionné le public
Les Gulmancé étaient organisés en royaume et ces royaumes reconnaissaient la suprématie de celui du Nungu, actuel Fada N’Gourma. La société traditionnelle gourma était hiérarchisée. Les buricimbuga qui sont les descendants de Diaba Lompo, ancêtre mythique des Gourmantchés, bénéficiaient des avantages de la noblesse.
Durant soixante-douze heures, le restaurant YELBA a donc vibré au rythme de la culture Burkinabè. Ces journées culturelles Gulmancé sont une initiative de Sylviane Gaulois OUEDRAOGO, responsable du Restaurant Yelba. Cette édition était placée sous le parrainage et co-parrainage de BILL DE GORE et Firmin CAMILLE COMBARI.
En effet ces journées étaient une occasion pour les gulmancé de mettre en valeur toute leur culture. Beaucoup d’activités ont été donc menées ; des expositions d’objets artisanaux, des expositions de mets locaux, des défilés de modes en tenues gulmancé et bien d’autres. A l’intérieur de ces activités, une conférence a eu lieu sur l’histoire de ce peuple animée par Hamguiri LANKOANDE.
Des prestations d’artistes musiciens ont également réhaussé ces soirées. La troupe Yempabou a pu s’exprimer à travers les démonstrations de pas de dance gulmancé. Les artistes tels que ; Prince OMAR et Marie GAYERI, étaient aussi de la partie. Ces artistes ont été récompensés à la hauteur de leur prestation par des billets d’argent offert par le public.
Les journées culturelles gulmancé se sont inscrites dans la cadre de la résilience que vit le pays. Les gulmancé qui ont massivement participé à ses journées, ont pu communier ensemble et partager leur Culture dans le respect et la convivialité. Pour le parrain Bill de Gore de conclure : “C’est bien très loin de penser à une indifférence quelconque car face aux difficultés les plus extrêmes, un pays reste debout et survit sur la base de sa culture. ”
N’douonmou Aïda