Le deuxième colloque international sur les Cultures africaines, s’est ouvert dans la matinée du 1er juin 2023, à l’Université Joseph Ki Zerbo (UZKJ) sous le thème “ÉTUDES CULTURELLES AFRICAINES : POUR DES PERSPECTIVES ENDOGÈNE”
Chercheurs, autorités coutumières et administratives se sont réunies pour réfléchir sur la culture africaine. Placé sous le haut parrainage du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et du co-parrainage du ministère de la Communication de la Culture des Arts et du Tourisme. Ce colloque se déroulera durant 72h grâce aux quatre laboratoires porteurs du projet. Il s’agit de celui de l’Université du Québec à Montréal LAFI, de l’université d’Abomey-Calavi au Benin LAREFA, de de l’université Félix Houphouët BOIGNY de Cocody en Côte d’Ivoire LLITEC, de l’Université Joseph Ki Zerbo du Burkina Faso.
Après le colloque de 2019, les chercheurs vont donc continuer la réflexion sur les cultures africaines. Ils vont ainsi aboutir sur ce deuxième colloque, qui a donc pour objectifs essentiels ; d’initier et renforcer des réseaux de recherches qui seront utiles, ponctuelles. A l’avenir, dans le champ des études culturelles en général, et africaines en particulier. D’autre part de réfléchir sur la question de l’endogène/endogénéité pour apporter une clarification sémantique.
Le coordinateur général de ce deuxième colloque en l’occurrence le Dr Souleymane GANOU affirme que les cultures africaines sont perçues autrement par beaucoup de personnes. Ce colloque va donc permettre de voir les éléments de convergence des cultures africaines pour dire que l’Afrique est une et indivisible. Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme était représenté par le Dr Dramane KONATÉ, qui a proclamé le discours d’ouverture.
La communauté scientifique montre par cela, son engagement à travers ce colloque à la transformation du monde notamment les sociétés africaines. L’intérêt manifeste du monde de la recherche pour les cultures africaines témoigne de la richesse du continent. « Le Burkina Faso se félicite que les études africaines soient reconnues comme une spécialité au comité africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) en la personne du Dr Souleymane GANOU » affirme Dr Konaté. Les félicitations ont été aussi adressé à tous les chercheurs qui vont se pencher sur ces réflexions.
C’est donc sous ces termes qu’il a proclamé l’ouverture de la présente session. Invité à cette ouverture, le Trésor Humain vivant Kononba TRAORE, affirme que « La culture est un ensemble de bagages que transporte une société depuis le fond des âges. Il est donc nécessaire de mener ces études culturelles. Aucun programme de développement ne peut être valable sans la culture ». Selon le sage, on se doit de conserver de façon authentique ce qui existe.
La fin du colloque qui est prévu le 3 juin sera marquée par des publications. Un ouvrage collectif regroupant les versions revues des présentations orales. Ce qui constituera, un des résultats attendus à l’issue du colloque.
NAGALO A. Renaud