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Alphonse SOME (Artiste musicien) : « La musique est dans mon sang »

Alphonse SOME de son vrai, Afrique SOME est un artiste musicien traditionnel, compositeur, balafongiste, guitariste. Né à Balignar, commune urbaine de Diébougou, province de la Bougouriba dans la région du Sud-Ouest du Burkina Faso. Reçu ce lundi 29 mai 2023 au siège de OXYGENE MAG, l’artiste nous parle de sa carrière musicale.

 

  • Parlez-nous de votre parcours musical

Mon premier instrument de musique utilisé est le Balafon (Xylophone), c’était à l’âge de 6 ans sans avoir reçu une quelconque formation. À mes débuts, je jouais le Balafon rien qu’à domicile parce que la plupart des familles Dagara disposaient en général, d’un balafon dans les grandes concessions. À l’âge de mes 10 ans, j’ai commencé à jouer au Balafon dans les cérémonies telles que ; les Boor (Éventuellement festifs d’initiation en milieu Dagara) et les Kouô (les funérailles). 2011 à 2013. J’ai été chef de chorale/ musique religieuse en Côte d’Ivoire, 2014 à 2015 chef de chorale/musique au Burkina Faso/ Diebougou. De 2015 à nos jours, je suis membre de l’orchestre provincial de Diébougou. En 2017, j’obtiens officiellement un titre de qualification au maniement de la guitare à la suite d’une formation. Le début de ma carrière a commencé en 2017 avec ma participation à la présélection des artistes en herbe à travers Faso Academy au niveau régional d’où je sors 4è sur une vingtaine de candidats présentés.

Combien d’albums disposez – vous actuellement ?

Mon premier album est sorti en 2018 baptisé « YÉLÉ – TIB » qui signifie le « commencement de la chose » et le deuxième album en 2019 baptisé « BAYO et ADJOUA ». Dans cet album, j’encourage la jeunesse à exercer des activités licites et d’éviter la délinquance. J’ai également beaucoup de singles.

Quelle est la particularité de votre musique ?

Je fais de la musique qui s’inspire fortement de la tradition musicale Dagara sans omettre les apports précieux de la musique moderne. En somme, je fais de la musique tradi- moderne au regard de ma polyvalence dans le maniement des instruments de musique comme le Balafon (Xylophone), la guitare et la batterie.

D’où tirez-vous votre source de motivation ?

La musique est dans mon sang. Depuis tout petit j’ai demandé à maman, elle m’a dit qu’elle a senti la musique en moi, je peux dire aussi que mes parents sont des balafongistes donc directement je me suis inspiré d’eux pour faire la musique.

Votre mot de fin

Je remercie tous ceux qui nous accompagnent jours et nuits, particulièrement au parrain, au manager, aux médias. Je suis également en pleine promotion et je sollicite toujours l’accompagnement de tout le monde, car avec la situation sécuritaire que vit le pays, ce n’est pas facile pour nous les artistes. J’ai espoir que la paix reviendra au Burkina Faso.

Gisèle BELEM

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