KUNDE DE L’ARTISTE LE PLUS JOUE EN DISCOTHEQUE
Edito

KUNDE DE L’ARTISTE LE PLUS JOUE EN DISCOTHEQUE

AMZY

  • Faiblesse :

Les discothèques jouent régulièrement ses œuvres après avoir surtout joué les plus demandées (Floby, Tanya, Imilo Lechanceux…) Généralement, c’est quand on joue de la musique burkinabè, que l’on pense à jouer un tube de AMZY

  • Force :

Il a pu faire de beaux featuring avec des artistes notamment ivoiriens. Les DJ n’hésitent pas de temps à autres à jouer « Qui » en feat avec Mix Premier ou encore « Zin zin » avec Serge Beynaud au regard du penchant qu’ils possèdent sur les artistes ivoiriens.

  • Avantage :

Nombreuses sont ses chansons qui sont assez connues par les disques-jockeys. Les collaborations avec d’autres artistes hors du Burkina qui ont marché, peuvent être un fort atout qui pourrait pencher à sa faveur.

 

FLOBY

  • Faiblesse :

Finalement, les DJ ne savent plus quoi jouer quand il s’agit de FLOBY. Tout ce qui vient à l’esprit, ils jouent.

  • Force :

Il fait partie des trois artistes burkinabè les plus joués dans les discothèques au Burkina Faso. « Battarie kouda » fait partie des plus joués suivie de « Niini toogo » puis ensuite « Médiation ». Quand on parle musique burkinabè dans les discothèques, c’est à Floby qu’on fait le plus allusion. C’est le premier reflexe des DJ quand les amateurs de la critique commencent à se plaindre lorsqu’ils n’entendent pas pendant plus de deux heures, la musique burkinabè.

  • Avantage :

Il est le plus connus des DJ dans les discothèques car ils jouent aussi beaucoup dans ces lieux de divertissement.

 

Greg BURKIMBILA

  • Faiblesse :

Il revient de loin après des années de disette. Pas assez d’œuvres jouées en discothèque, sauf les plus récentes. Ces tubes les plus connus sont moins dansants pourtant bien aimés. Il ne preste jamais dans les maquis

  • Force :

« Halaalé » a toujours été chanté en chœur par les mélomanes et les noctambules quand le DJ décide de le jouer. Le titre « Alle Waamin » apporte surtout beaucoup d’ambiances dans les soirées quand le DJ fait assez de recherches. Ce tube bénéficie souvent des plages de mix exécutés par les DJ en pleine soirée

  • Avantage :

C’est l’artiste qui bouge musicalement ses deux dernières années dans les discothèques. Une forte campagne médiatique est menée dans les espaces de divertissement à travers la diffusion régulière de ses vidéogrammes

 

IMILO LECHANCEUX

  • Faiblesse :

Baisse drastique de la diffusion de ses œuvres dans les discothèques. Pourtant, il occupait encore il y a quatre ans, le gouvernail.

  • Force :

Le plus ivoirien des artistes burkinabè dans les discothèques. Certains jouent sa musique pensant qu’il est ivoirien. Il fait dans l’ambiance facile, le « Coupé-Décalé », les « atalaku » en plus il a été un ancien DJ leader dans les grandes discothèques de la capitale. Il fréquente énormément les maquis et discothèques, même les plus petites gargotes où l’on joue la musique, le kunde d’or 2017 est présent.

  • Avantage :

Il connaît tous les DJ des discothèques. Il est l’artiste qui a plus d’accointance avec les artistes et acteurs du showbiz ivoiriens. Ses chansons sont taillées pour être jouées et dansées dans les maquis et discothèques.

 

TANYA

  • Faiblesse :

C’est la seule femme nominée dans cette catégorie. Ça peut, à la fois être un atout comme un handicap. Sa musique n’est pas typiquement burkinabè dans le fond

  • Force :

C’est l’artiste donc les œuvres sont les plus jouées en discothèques sans distinctions de nationalité, de genre ou de plage musicale. Même dans les animations afrobeat occidentales, le DJ arrive à introduire soit « Neda », « My Lover » ou encore « Hopaah family » dans la playlist. Pas besoin de catégoriser la musique de TANYA en discothèque. Elle est jouée en permanence et parfois en continue. Afin de donner du plaisir aux noctambules qui fustigent régulièrement les DJ, ces derniers les répondent en jouant continuellement et sans modération sa musique. Son style s’intègre dans toutes les plages musicales (Hip Hop, Afrobeat, Rn’B, variétés locales, reggae…)

  • Avantage :

Quand on parle de succès de la musique burkinabè en boite de nuit, discothèque, maquis etc. on désigne toujours TANYA. C’est elle qui aura révolutionné la musique burkinabè dans les discothèques. Son feat avec Floby dans « Sugar Daddy » crève l’audimat dans ces endroits nocturnes. Car il résout toute la problématique qui gravite autour de la promotion des musiques burkinabè dans les discothèques. En jouant « Sugar Daddy » ; c’est deux artistes de gros calibres burkinabè qu’on vient de promouvoir.

 Hervé David HONLA

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