J.M. Nabi ZOPITO (AFROBEAT) : Un entrepreneur culturel persuasif
Edito

J.M. Nabi ZOPITO (AFROBEAT) : Un entrepreneur culturel persuasif

Quand un compatriote réalise un projet noble, soit on le copie mal, soit-on le vilipende. Mais quand c’est un voisin qui vient faire à notre place, on l’applaudit.

Jusqu’à preuve de contraire, je reste persuadé que ce que Jean Marie ZOPITO abat comme travail dans l’industrie de l’événementiel en général et le festival en particulier est noble et salutaire. Plus encore ; la résultante de cette initiative concoure au développement socioéconomique de la communauté et de la municipalité qui n’est autre que la localité de TAMPOUY.

Pour avoir été à la genèse de ce projet AFROBEAT, il y a exactement 11 ans.

Pour avoir formulé des critiques dans l’optique de pousser le promoteur à redoubler d’efforts ; aujourd’hui, je peux prendre mon stylo et affirmer haut et fort que le festival AFROBEAT est un évènement crédible et porteur !!!

C’est le seul événement produit par un acteur privé burkinabè qui engrange des résultats substantiels et tangibles pour les populations et pour toute la municipalité. Au-delà du copinage que certains pourront tenter d’évoquer, AFROBEAT est de loin le festival qui porte bien sa définition.

Ce que beaucoup de plaisantins de l’événementiel au Burkina Faso ignore : c’est que la production d’un festival est une entreprise complexe et coûteuse, qui nécessite le concours de contributions extérieures à la structure de production. Avoir recourt à des partenaires, est parfois l’unique moyen de rallier à votre événement le financement, les compétences ou le matériel qui vous font défaut.

Pour arriver à arrimer partenaires techniques, financiers et économie de la Culture, Jean Marie Nabi ZOPITO a trouvé d’autres stratagèmes en fidélisant ses partenaires même les plus singuliers. Tout le monde est important dans ce festival, bien que la contribution soit minime ou substantielle.

Le promoteur d’AFROBEAT a trouvé le juste gain entre la promotion de l’image contre un soutien à son projet culturel. Sachant que le partenariat est un système de financement « gagnant-gagnant » qui présente plusieurs cas de figure, il est en train de réussir une nouvelle trouvaille qu’il a baptisé” GALA DE RECONNAISSANCE ET DE DISTINCTION DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS” qui aura lieu le 24 mars prochain à la Salle des Banquets de OUAGA 2000.

En effet, le porteur de ce projet qui n’est autre que l’ex présentateur vedette « La Télé S’amuz » de la télévision BF1, congratule des partenaires qui lui apporte un soutien financier ou matériel.

Tout en sachant qu’AFROBEAT « accueille » à chaque édition des entreprises sur le site, il est en à point douter, le fruit d’une collaboration entre lui en tant que promoteur et l’ensemble des partenaires. Ceci permet de renforcer la collaboration et même d’accroître conséquemment les offres en revoyant à la hausse les formes de partenariat.

Une première pour un promoteur burkinabè de festival, mais aussi, une perche tendue aux potentiels partenaires. Ce Gala est également une niche de conquête teintée d’une forte opération de séduction.

Pour un si jeune entrepreneur culturel dévoué, je ne peux que saluer cette initiative et vous dresser succinctement le regard que je porte sur Jean Marie Nabi ZOPITO.

Il fait partie des seuls acteurs culturels burkinabè qui sait allier ; théorie, pratique, compétence, éloquence et persuasion. Il possède toutes ses qualités.

Voilà des jeunes qu’on devrait régulièrement solliciter dans des universités et centres de formations ponctuelles des entrepreneurs de spectacles, managers, Community manager ou encore producteur. Beaucoup sont souvent face aux apprenants mais ne savent ni transmettre, ni s’exprimer. Ils n’ont même pas la pédagogie qui sied. Mais ZOPITO est un homme providentiel !

Hervé David HONLA

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