Votre magasine dans le cadre du FESPACO, s’est entretenu le jeudi 02 Mars avec le réalisateur/producteur/scénariste Adama ROUAMBA au siège du FESPACO. Il a bien voulu répondre à quelques questions.
Une brève présentation de votre parcours ?
C’est une carrière de plus de vingt ans dans le cinéma. Mais j’ai commencé par un court-métrage, qui traitait d’un retour de l’immigration. Ensuite le film GARBA, NOUKA, en outre, SOURCE D’HISTOIRE qui a remporté le grand prix en 2003 du court-métrage au FESPACO. Il y’ a également “RENCONTRES EN LIGNE ” qui est enseigné dans plusieurs écoles de cinéma. Le film HUMANITAIRE a remporté le grand prix du meilleur scénario long métrage en 2017. Actuellement suis, plus en développement sur beaucoup de projets. J’ai fait la production d’un film court-métrage d’une jeune réalisatrice Burkinabè, Floriane ZOUNDI, le titre c’est le BOTANISTE, qui est en compétition section Burkina.
Qu’avez-vous spécialement apporté cette année au FESPACO ?
Le FESPACO est une manifestation incontournable, pour nous c’est une messe qu’il ne faut pas rater. Bien qu’elle soit biennale, il faut tout faire pour être là. Je me devais d’être là bien que j’aie d’autres engagements. J’ai un court métrage produit qui est en compétition, et un long métrage qui a été sélectionné dans la « Section Burkina ». J’ai un projet qui doit être tourné à Abidjan et produit par une société ivoirienne. C’était donc obligatoire que je sois là.
Quel est la thématique que vous abordez dans ce film produit ?
J’ai produit le film d’une réalisatrice Burkinabè dont le titre est le BOTANISTE. Je ne peux donc pas parler du film mais néanmoins ; c’est l’histoire d’un jeune homme botaniste qui a perdu ses parents dans un attentat, la famille a sauté sur une mine. Après donc cette attaque, ces personnes armées se sont retrouvées chez lui. je m’arrête là…Suspens !
Quel est le regard que vous port à cette édition ?
C’est un festival assez sobre, c’est un festival disons de défis, de souveraineté, du courage des acteurs du monde du cinéma et de la Culture en général. C’est ce combat qui a permis cette résilience et la tenue de ce festival cette. Au regard des conditions dans lesquelles le pays se trouve, il était inopportun de le tenir. Mais on doit vivre malgré les difficultés. Pour finir j’ai une pensée pour ce qui se sont battus et qui se battent sans oublier ceux qui sont tombés pour l’intégrité du pays. Mes pensées vont également à l’endroit des orphelins et à toutes les familles endeuillées. Je pense que le combat que nous menons pour le cinéma est aussi un combat pour ce pays, mais malheureusement ils ont été fauchés par ces lâches. Nous gardons toujours espoir.
NAGALO A. RENAUD