Cinéma et patrimoine culturel: Parlons-en!
Edito

Cinéma et patrimoine culturel: Parlons-en!

En prélude à la 5e édition du FESTIC (Festival des Identités Culturelles), s’est tenue un panel sous le thème “Contribution du Cinéma dans la valorisation du patrimoine culturel africain“. Les échanges entre participants et panelistes ont eut lieu à l’Université de Ouagadougou Joseph Ki-Zerbo ce mercredi 07 décembre à 14h.
 
En effet, la culture est ce qui nous rend humain. Elle constitue un droit fondamental. La créativité et l’imagination permettent de s’émanciper et de se libérer.La créativité n’est pas un luxe, elle est une ressource inépuisable, non polluante, pacifique et créatrice d’emplois dignes et durables. L’histoire de l’Afrique est généralement contée par les méthodes traditionnelles (livres, manuels, …) qui ont presque toute une caractéristique commune : raconter les mêmes événements avec les mêmes péripéties et avec de légères modifications dans l’expression.
Nous avons voulu débattre de cette thématique parceque notre festival s’est donné comme mission de travailler à révéler des identités particulières. Nous avons aussi remarqué que nous avons un patrimoine culturel très riche mais qui de notre point de vue n’est pas assez valoriser. Pour nous, à travers cette thématique, c’était de faire intéresser les cinéastes et les réalisateurs au domaine du patrimoine culturel à l’explorer et à l’exploiter pour qu’on puisse mieux le connaître, le préserver et le porter à l’extérieur”. Affirme Ouédraogo Wendlassida, Directeur du festival des identités culturelles.
Ouédraogo Wendlassida, Directeur du festival des identités culturelles.
La diversité culturelle dans l’espace ouest-africain est un trait d’union entre les populations originaires des différents pays de la région et même au-delà, et constitue le socle fondamental sur lequel construire un avenir de paix et de cohésion durables dans chaque pays et entre les pays. “Le cinéma Burkinabè vie en ce moment un certain dynamisme malgré la période d’insécurité que nous traversons. Néanmoins, c’est compliqué de pouvoir se déployer pour tourner sereinement les films. Le cinéma africain n’a pas beaucoup de dynamisme à comparer avec la France ou la Grande-Bretagne. Donc, nous avons beaucoup à faire pour donner du talent. Il ya également un manque de volonté politique parceque d’énormes sommes sont dépensées dans d’autres domaines qui contribuent moins au développement que le cinéma Burkinabè. Le cinéma en tant que tel permet, de constituer, à travers les images qui vont être conservées et qui peuvent être regardées dix, quinze, voire cent ans après. C’est des images qui vont permettre de montrer une bonne image de nos pays aux différentes régions”  a confié M. Oumarou Nao
Oumarou Nao
Les panelistes étaient entre autres ;
Denise Coulibaly la modératrice est journaliste et rédactrice en chef adjointe chargée de l’équipe Web et chef du Desk culture.
Dr Souleymane Ganou
Maître de conférences en études culturelles africaines, Directeur des affaires sociales culturelles, Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.
Joël M’Baka Tchedre est le responsable structure ” Les films du siècle“, basée à Lomé au Togo et spécialisée dans la production audiovisuelle et cinématographique. diplômé de l’Université Stendhal Grenoble 3 option production en France.
M. Oumarou Nao 
Diplômé des universités de Ouagadougou de Paris 1, Panthéon Sorbonne de l’école du patrimoine en histoire de l’art et en administration et gestion du patrimoine.
Débuté le 03 décembre 2022 les activités du FESTIC se poursuivent jusqu’au 10 décembre 2022.
 
N’douonmou Aïda
 
 
 
X