PROJET HARAKAAT : Une résidence artistique à plusieurs enjeux
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PROJET HARAKAAT : Une résidence artistique à plusieurs enjeux

Le vendredi 28 octobre 2022 à 12h00, Goethe Institut Burkina Faso, et celui du Soudan ainsi que le CDC la termitière ont convié les hommes de médias, les artistes (musicien et chorégraphe) à un déjeuner de presse pour parler de leur projet de résidence artistique internationale dénommé <<HARAKAAT>>. Les échanges ont eu lieu dans le somptueux restaurant<< Eau vive>>.
En effet, depuis le 15/09/2022, le Goethe-Institut du Burkina Faso et celui du Soudan sont à pied d’œuvre pour la mise en œuvre du projet HARAKAAT qui signifie en langue arabe,<< mouvement>>.
<< Les danseurs chorégraphes soudanais et sénégalais sont au Burkina Faso pour la résidence du projet qui prendra 06 semaines. Ils ont décidé de faire cette résidence artistique au Burkina Faso parceque le secteur de la danse ici est très actif dense et très important. Ce n’est pas seulement une résidence de danse mais ça sera également l’occasion pour nous de réhabiliter le théâtre populaire. >> Confirme Martin Pockrandt Directeur de Goethe Institut Burkina.
HARAKAAT se veut un projet de coopération entre trois pays africains : Burkina Faso, Sénégal, et le Soudan. L’étape du Burkina Faso vient à la suite de celle réalisée au mois d’août au Jebel Berkel à Karima au Soudan. C’est un projet de résidence artistique internationale qui réunit des danseurs soudanais Burkinabè sous la houlette des Goethe-Instituts du Soudan et du Burkina Faso. L’encadrement artistique est assuré par Salia Sanou du Burkina Faso, Justin John Billy du Soudan du Sud et Baidy Ba du Sénégal.
<<Depuis que Goethe Institut existe au Burkina Faso, nous avons toujours eu à signer des partenariats et ils sont de très bons partenaires. Un partenaire sérieux et fidèle du CDC . On a toujours eut de très bonne collaboration. Quand il m’a parlé de ce projet avec le Soudan j’étais content car la danse est très développée là-bas, vue la diversité culturelle (l’Afrique noir et le monde arabe ) . Ils sont là pour un mois et demi et le projet va se passer en deux dimensions notamment la formation d’abord; puisque le groupe a intégré la formation du CDC qui est une formation qui permet aux étudiants de sortir avec une diplôme de danse. Ils ont intégré pour faire les training du matin et les après midi c’est la création. Ce projet HARAKAAT va créer un spectacle émouvant et émotionnel au regard du sujet qui nous réuni ici. Nous partageons les mêmes problématiques que l’Afrique traverse et je suis vraiment ravi de faire parti de ce projet à dimension panafricaine qui regroupe le Burkina Faso Togo Sénégal Soudan. Un projet très très intéressant.>> Dixit Salia Sanou directeur du Centre du Développement chorégraphique CDC-la termitière.
Dans le cadre de cette résidence, des travaux de réhabilitation de la cuvette du théâtre populaire Désiré Bonogo, située dans l’enceinte du CDC-la termitière seront réalisés d’ici fin octobre 2023.
<< Depuis que le CDC existe il y a aussi le théâtre populaire construit par Thomas Sankara pendant la révolution et depuis son assassinat le théâtre à été fermé jusqu’à aujourd’hui. Avec ce projet nous allons pouvoir enclencher quelques chose et c’est vraiment le point d’encrage positif du projet qui permettra de faire des aménagements dans le théâtre et qui va nous permettre de faire le spectacle en son sein. Le théâtre fait 3000 places. C’est construit de telle sorte que l’acoustique est génial. Le 3e espace c’est le consensus entre nous pour trouver de belles choses>> renchérit Salia Sanou.
Le projet se terminera par l’organisation d’une performance finale et d’un concert qui réunira des stars de la musique Burkinabè dont Awa Boussim. Cette activité se tiendra dans l’enceinte du théâtre populaire Désiré Bonogo le 26 novembre 2022.
N’DOUONMOU AÏDA 
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