Les locaux de l’Institut Supérieur de Technologie (IST) Ouaga 2000 ont été le théâtre, vendredi 16 Septembre 2022 d’une cérémonie de dédicace de la toute première œuvre de Sakinatou SANFO intitulée « La rançon du mal ».
Placée sous le patronage de la Ministre de la Communication, de la Culture des Arts, et du Tourisme ( MCCAT) Valérie Kaboré représenteé par Ousseyni Ouandaogo, les parrainages du journaliste Marius Diessongo, de l’artiste musicienne Mariam Dramé dite Amity Meria et de Valérie Nongana Ba /Coulibaly , l’œuvre littéraire « La rançon du mal » a été présentée avec la bénédiction du Président de la Société des Auteurs, des Gens de l’Ecrit et des Savoirs (SAGES) Koba Boubacar Dao et de l’éditeur Jean Baptiste Sedego.

L’œuvre littéraire est un genre Romanesque de 110 pages qui comporte un seul récit où le personnage principal qui est aussi le narrateur, raconte la mésaventure, la vie sulfureuse, diabolique et même satanique d’un jeune homme d’à peu près d’une vingtaine d’années favorisé par la nature, en termes de physique et de beauté. Il menait une vie de débauche sexuelle et d’égoïsme avec une multitude de filles qu’il abusait de leur naïveté sans état d’âme. Dans ce roman, il est question d’un jeune homme du nom Achik Arsène grand de taille doté d’une beauté physique qu’il a transformé comme machines de plaisir pour les filles. « Mon premier acte à mes 20 ans fut un succès total ma partenaire du nom de Laïla fut une sculpture parfaite… je ne ménageais aucun effort pour la satisfaire avec une fierté de coq, et une endurance d’âne…/…Un jour, toutes les cinq se sont rencontrer chez moi… » raconte l’auteure dans ce roman. En effet, Sakinatou a hisse le personnage principal comme un bourreau des filles et féru des exploits. Jusqu’à ce qu’il atteigne son apogée, il rencontre plus tard, une fille qui lui résiste et c’est là que débute les déboires. Achik va même jusqu’à utiliser les forces mystiques pour assouvir sa libido.

Après de nombreuses hallucinations, l’auteure raconte que le jeune garçon meurt plus tard de suite d’un accident. Cette œuvre résulte d’une pure imagination, précise Sakinatou. Mais des témoignages parviennent à coïncider avec le vécu de certains. « Le message que je veux véhiculer, est que ; quand Dieu vous fait des dons, il faut savoir que ton prochain est doté des sentiments, tout comme toi … » renchérit-elle. Quant à Koba Boubacar Dao, Président de la SAGES, « l’auteure nous donne à lire une œuvre dont l’écriture est digeste, et qui accroche le lecteur dès les premières lignes. C’est un Livre agréable à lire tant par le sujet abordé et par la qualité du traitement de la narration »
« La rançon du mal » est accessible dans toutes les boutiques Total Burkina SA et sur le territoire national au prix de cinq mille ( 5000 F CFA) et très prochainement dans les librairies Diacfa, et Jeunesse d’Afrique.
Micaëlle SAM