À l’occasion du nouvel An Kamite, le Président de l’Association le « Grand Retour de l’Afrique sur la Terre de ses Ancêtres » en abrégé LEGRATA, NAAMWINBÈGURÉ BÈKUONÉ SOMÉ a accordé le 24 juillet 2022, une interview à OXYGENE MAG au siège de l’association sise à Ouagadougou au quartier Tampouy.
Parle-nous de ton association et de ses objectifs
Comme son nom l’indique, l’association LEGRATA est une structure de nature apolitique et non religieuse. Mais, elle est plutôt une association de nature spirituelle, dont l’objectif principal est la promotion de la spiritualité africaine. Elle valorise aussi notre culture qui est de plus en plus abandonnée à cause des religions importées. S’agissant des actions sur le terrain, nous organisons des conférences, des enseignements notamment des formations et également des foires.
Pourquoi organiser une fête pour le nouvel An Kamite ?
Le nouvel An Kamite étant une réalité, nous avons tenue à marquer cette fête par des activités qui ont commencé depuis le 19 juillet. Notamment, la foire et une conférence. Nous avons fait des sacrifices afin que nos ancêtres méritants bénissent cette nouvelle année.

Au-delà cette célébration festive, est-ce que LEGRATA a d’autres activités en vue ?
Bien sûre, nous devons éveiller les consciences à travers des conférences et des enseignements. On a tenu une conférence qui a eu lieu hier (23 juillet) et le public est resté sur sa fin. D’autres conférences sont prévues et tout comme des débats télévisés.
Quel est ton message à l’endroit de la jeunesse, considérée comme le fer de lance d’une Nation ?
Aujourd’hui, nous avons des doyens qui comptent sur nous pour la suite du combat et notre souhait est d’initier la culture ancestrale à la nouvelle génération à travers des initiations.
Il faut également dire que la spiritualité africaine est différente de la sorcellerie négative. La spiritualité africaine est la connaissance de soi et des pratiques ancestrales. Notre spiritualité c’est notre culture et donc notre fierté.
Nous invitons la jeunesse africaine à rejoindre et à adopter la culture des ancêtres.
Votre dernier mot
Mes remerciements vont à l’endroit de la presse en ligne OXYGENE MAG qui n’a pas hésité à nous accompagner pour notre première édition.
Nous remercions les conférenciers et tous ceux qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cet événement. Que nos ancêtres méritants les attribuent à la hauteur de leur contribution.
N’DOUONMOU AÏDA