LA CULTURE, MOTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE 
Regards

LA CULTURE, MOTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE 

 

Dans le cadre de la neuvième édition des FAMA ( Faso Musique Awards) 2022, s’est tenu à l’Université Joseph Ki Zerbo à la salle PSUT, un panel sur le thème :” Industries culturelles, futur moteur de la croissance en Afrique.”

 

C’est par le mot de bienvenue du commissaire général des FAMA Youssef OUEDRAOGO que s’est ouvert le panel. La modération a été faite par Denise COULIBALY.

Youssef Ouédraogo Commissaire Général des FAMA

En effet, c’est sous la houlette des acteurs du monde de la culture tels que Seydou TRAORÉ, Vincent KOALA, Samuel GARAMÉ, Issouf SARE, que ce panel s’est tenu. La culture étant le moteur du développement non seulement économique mais aussi du développement de la jeunesse. En effet tous les intervenants qui se sont succédés ont mis en relief l’importance des industries culturelles dans le développement économique, social et humain. Ils se sont tenus à des communications relatives au développement de la culture, à l’industrie culturelle de la jeunesse, et aux enjeux de la musique. En outre de ces communications deux autres acteurs de la culture notamment Appoline TRAORÉ et l’artiste musicien Dez Altino qui ont bien voulu se prêter des témoignages sur leur vécu dans le monde de la culture.

Appoline Traoré, cinéaste Burkinabè

Certains pays tels la Corée du Sud, le Japon et la Suède ont été cités en exemple comme étant des modèles à suivre.

Les industries culturelles et créatives sont des puissants moteurs de création d’emplois pour la jeunesse africaine en particulier le BURKINA FASO, confrontée au manque d’emplois.

Dans le domaine du développement culturel les communicateurs ont mentionné qu’il n’y a pas assez d’investissement, il est vrai que les acteurs y travaillent mais il est très important que l’état apporte sa contribution. L’essor de la culture passe aussi par la déclaration des œuvres culturelles au bureau burkinabé des droits d’auteurs (BBDA), ainsi donc l’artiste donne son accord de percevoir ces droits. Pour ce qui est des droits d’auteurs du Burkina le Bureau Burkiné des Droits d’Auteurs(BBDA) estime un fond de 1.280.000 000 pour l’année 2021.

En gros ce panel vient instruire et contribuer au développement de la culture Burkinabé et Africaine.L’État et le secteur privé doivent conjuguer leurs efforts pour booster le secteur culturel et faire du Burkina Faso, le grenier culturel du continent et contribuer à l’émergence de véritables industries culturelles.

NAGALO A.Renaud ( stagiaire)

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