A l’occasion du 8 Mars, journée internationale des droits de la femme, et par extension le mois de Mars, celui dédié à la femme, notre rédaction s’est penchée sur l’activité des femmes. Une équipe d’Oxygène Mag est donc allée à la rencontre de madame Thiombiano née Ouedraogo Djeneba, vendeuse de beignets et de bouillie au quartier Koulouba de Ouagadougou.
Djeneba Ouédraogo épouse Thiombiano est une vendeuse de beignets qui a su se distinguer de plusieurs autres. Elle écrase 100 kilogrammes de mil par jour, pour ses beignets. Habitants le quartier Koulouba de Ouagadougou, c’est en face de l’immeuble de Orange Burkina, qu’elle a installé son restaurant. Chaque soir, pour avoir les beignets et/ou la bouillie, il faut attendre près de 20 à 30 minute avant de se faire servir chez « Maa Djeneba » tellement qu’on trouve toujours du monde devant son foyer. Le comble, pendant le mois du carême (jeûne musulman), il faut prendre une queue de près de 200 à 300 mètres de longueur avant de se voir servir. Elle emploie à son service, 20 personnes (jeunes filles et dames) dont 15 permanentes et 5 temporaires.
« Maa Djeneba », affirme qu’elle a commencé cette activité il y’a de cela vingt et un an (21 ans), plus précisément en 2001, et la vente de beignets n’a plus de secret pour elle. Depuis 2001, cette activité a permis à Maa Djeneba de prendre en charge la scolarité de son fils, jusqu’à ce qu’il termine ses études. Ça lui a aussi permis d’avoir à son compte quatre parcelles qu’elle a construit. « Ça m’a permis de venir aussi en aide à certaines femmes qui ont perdu leur mari, et d’autres personnes en difficultés financières. » Renchérit-elle.
A présent, madame Thiombiano souhaiterait acheter son propre moulin pour faciliter la tâche à ses employées. Elle a aussi en tête de créer des associations féminines, en vue de former les femmes sur certains domaines d’activité, pour l’épanouissement des femmes et des jeunes .

A la question de savoir comment elle a fait pour avoir tant d’engouement, elle s’est confié en disant que c’est la qualité , l’hygiène, et le respect des clients qui attirent la clientèle.
Pour nous éclaircir sur comment elle a eu l’idée de faire une telle activité, elle a affirmé qu’elle a hérité de sa grand-mère, qui faisait des beignets en Côte d’Ivoire. La transmission s’est faite avec sa sœur également. « Au début, j’ai commencé avec deux plats et on préparait avec du bois, au fur et à mesure, on a progressé. » a-t-elle conclut.
Micaëlle SAM