On pense souvent, à tort, que l’argent et la gloire font le bonheur. Pourtant, le milieu artistique est reconnu comme étant l’un des domaines où l’on retrouve le plus de personnes dépendantes des stupéfiants.
Étant donné que ces célébrités, en apparence, semblent avoir tout pour elles, qu’est-ce qui peut bien les inciter à consommer et à se détruire de la sorte, jusqu’au point de « peter les plombs » ? Existe-t-il des différences entre les raisons de consommer des artistes et celles des autres types de professions, personnalités ou classes sociales ?
Certains, au départ de leur carrière, ne se shootaient pas. Parfois ceux qui ne sont pas sollicités sur des scènes évoluent sans en prendre. Mais une fois, qu’ils multiplient les scènes live, playbacks par jour, ils font recours à certains stupéfiants. Est-ce pour renforcer une certaine résistance où c’est simplement des poussées d’adrénaline qu’ils recherchent ?
Le stress sur la scène est souvent vécu très douloureusement par les artistes. L’exposition scénique peut être un générateur d’une anxiété de performance. Car les artistes sont parfois amenés à passer 8h à 10 h par jour sur une scène, face à un auditoire bondé de monde de plus en plus exigeant. Des mélomanes qui ne souhaitent que voir leurs idoles faire des prouesses sur scène.
Faire face donc à ce stress scénique pour les artistes qui sont confrontés de plus en plus aux exigences irrationnelles de leur public, ils perdent des habiletés psychologiques qu’ils n’ont pas acquises. Certains d’entre eux adoptent des comportements addictifs pour affronter la scène et parer en première intention à cette anxiété incoercible.
A terme, cette addiction devient un véritable trouble, provocant de nouveaux obstacles sur le plan personnel et professionnel. Mais, pourtant, certains artistes arrivent à contrôler leur consommation bien qu’étant proscrite.
Toujours est-il que ce milieu passe pour être le bastion des doses : Alcool, Café, Cola, cigarette, drogue… Ils en consomment donc pour combler un vide, s’imprégner du courage ou altérer un sentiment de mal de vivre qui les habite.
Malheureusement les plus « faibles » sombrent dans la déprime et dans une sorte de décrépitude surtout quand leurs œuvrent commencent à battre de l’aile. Au final, beaucoup ne s’en remettent pas.
Certes, ce milieu regorge beaucoup d’adeptes, mais ceux qui n’en n’ont jamais consommé et qui restent au sommet de leur art, sont des véritables divinités artistiques. Il en existe pourtant !
LECHAT !