C’est à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) que s’est déroulé la 12e édition du festival « Un Vent de liberté » pour les détenus ce samedi 04 Décembre 2021. Sous le thème « La réinsertion sociale des détenus » cette présente édition s’est déroulé dans une ambiance festive.

Le festival « Un vent de liberté » initié par l’association African Culture avec à sa tête l’artiste reggae man burkinabè Freeman Tapily a eu lieu dans le but de témoigner de l’affection de la société à l’endroit des détenus et d’ouvrir le milieu carcéral au monde extérieur.
Cette présente édition dans les locaux de la MACO a connu la présence de la Ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille, Marie Laurence Ilboudo / Marchall, de Luc Hallade Ambassadeur de France au Burkina Faso, de la réalisatrice Apolline Traoré, marraine de l’événement et de Roger Wango parrain artistique.
Le contenu du programme était assez alléchant. Une assistance judiciaire et médicale. Une partie sportive notamment un tournoi de football. Remise de dons, Déjeuner et petit déjeuner communautaire. Formation professionnelle et conférences. Parrainage des bébés en détention avec leur mère. Débuté par une prestation de plusieurs artistes en live, dont entre autres ; le parrain artistique Roger Wango, Miss Wedra, Ziza, Grand docteur, Queris B, Ozborn Bado, King Faya …. Grâce à cette cérémonie, plusieurs personnes ont fait des dons de diverses natures pour redonner du sourire aux détenus.
En référence au thème de l’édition, des mécènes et promoteurs ont produit deux détenus et aider des ex-détenus à trouver de l’emploi. Selon la marraine, la présence de tous à cet événement vise à redonner l’espoir aux détenus. Quant au directeur de la MACO, Claude Ouedraogo, l’administration pénitentiaire a pour mission d’œuvrer pour la réinsertion sociale des détenus. Mais compte tenu des difficultés, ils ont été réjouis d’accueillir cet événement. Il remercie par ailleurs énormément Freeman Tapily qui relève ce défi depuis 12 ans.

Selon la Ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille, elle apprécie l’idée en joignant leur image tout en appellant tous les partenaires à soutenir l’événement au vu des actions qui seront menées. « Ce sont des citoyens comme nous, qui à un moment de leur vie, ont fauté, mais après leurs peines, ils méritent de réintégrer la société… » a-t-elle précisé.
Micaëlle SAM