Le lancement du projet LABORATOIRE ARTISTIQUE PROFESSIONNEL a eu lieu ce vendredi 15 Octobre au jardin de la musique REEM DOOGO sis à Gounghin. Il émane de la Plateforme Culturel du Burkina Faso (PCBF).
La PCBF est une structure d’administration et de gestion Commune mise en place en septembre 2007. Elle est à l’initiative de cinq associations à vocations culturelles basées au Burkina Faso. Parmi elles, l’Association Jazz à Ouaga, Espace Culturel Gambidi, Association Benebnooma, Association Umané Culture, Association Benkadi pour la culture et le développement.
‹‹ Succinctement, le laboratoire artistique a pour objectif de faire de la formation continue, le levier de développement de l’entreprise culturelle et créative et le renforcement des capacités des Associations d’initiative culturelle.›› affirme Salif Sanfo initiateur du Ouistiti D’or.
Ainsi, la première conférence se tiendra lors de l’édition 2021 du FITMO/FAB prévu du 25 au 31 Octobre 2021 sous le thème :‹‹ ART et VIOLENCE›› ;
La deuxième conférence se tiendra en marge de WAGA FESTIVAL HIP-HOP, prévu du 29 au 30 Octobre 2021 avec pour thème :‹‹ Art et entrepreneuriat des jeunes››;
La troisième et dernière conférence aura lieu pendant les Nuits Atypiques de Koudougou prévue du 24 au 28 Novembre 2021 avec pour thème :‹‹Economie créative et développement local››
Ces conférences s’articuleront autour de l’entreprise et la famille sous forme de plusieurs modules notamment le MARKETING L’APPROVISIONNEMENT, LA COMPTABILITÉ et bien d’autres.
Par ailleurs la plateforme cultuelle Burkina Faso contribue activement au développement culturel, social et économique du Burkina Faso et de l’Afrique.
‹‹ Nous comptons former entre août 2021 et Avril 2022 , 30 entreprises culturelles aux techniques de management et de gestion à travers la méthode GERME ( Gérer Bien Mon Entreprise). Tout le monde peut y participer et nous invitons les spécialistes de la culture, les journalistes culturels , les acteurs à prendre d’assaut les différents festivals.›› renchérit Salif Sanfo.
Les candidatures féminines et/ou des personnes vivants avec un handicap, sont fortement encouragées avec pour objectif principal, qu’au moins 30% des structures formées soient portées par des femmes.
Aïda N’DOUONMOU