Auteur/Conteur autodidacte, Ousseni Nikiéma possède déjà à son actif dix ouvrages. Pourtant, vendeur de livres et fournitures scolaires, il a pris goût à la lecture par passion. Sa cible, c’est les enfants, il dispense des formations et animations de lectures dans les établissements scolaires. OXYGENE MAG est aller à sa rencontre dans sa librairie sise au secteur 30 le 2 septembre 2021 pour un entretien exclusif.
Comment avez-vous fait pour arriver dans la littérature avec un niveau de la classe de CM2 ?
Je suis arrivé à l’écriture par la lecture parce que c’est le seul chemin et très tôt j’ai eu la chance de commencer à écrire et ça m’a beaucoup formé
Combien de livres avez-vous à votre actif ?
Aujourd’hui je suis auteur de dix livres. Lorsqu’on écrit c’est pour communiquer. Donc écrire c’est communiquer. Tout m’inspire dans la littérature ; le vécu, l’expérience, l’histoire des autres, la nature, l’environnement ! Tout ce qui peut toucher à l’être humain. J’écris pour toucher le public mais comme on le dit ; ‹‹ l’arbre pour grandir a besoin de ses racines › › donc ma cible c’est surtout les enfants et je m’intéresse à la jeunesse
Vous êtes orientés vers les enfants, pourquoi ce choix ?
En tant qu’écrivain/conteur puisque c’est deux métiers complètement différents mais je fais les deux. Qui parle de conte parle d’éducation, car l’éducation s’adresse aux enfants. C’est au village que j’ai commencé à travailler avec les enfants d’ailleurs et je me suis amélioré grâce à des sorties sur scène et je travaille beaucoup avec les écoles.

Comment faites-vous pour écrire éditer et distribuer vos œuvres ?
Je suis libraire de profession et en tant qu’autodidacte je suis dans la chaîne du livre d’abord en tant qu’écrivain libraire. En tant qu’éditeur, j’essaie de faire tout le cycle. C’est à travers les animations que j’arrive à faire mes prestations.
Quel est le rapport que vous faites entre la musique et l’écriture ?
Je dis souvent que l’art c’est une très vaste et il contient beaucoup de compartiments. L’écriture est un peu le père et la mère des Arts parce que la musique s’écrit avant de se faire chanter. C’est pour cela qu’en tant que conteur nous associons la musique pour pouvoir agrémenter, distraire et faire passer le message.
Présentez-nous vos 10 ouvrages.
L’histoire a commencé en 2009 avec la publication de mon premier livre est intitulé ” les contes de Dunia le sublime“, “les Contes de Dunia les fantastiques“, et ” les contes de Dunia les merveilleux ». Nous sommes à l’âge d’or dans lequel je parle des souvenirs de mon enfance que j’ai voulu partager avec ma famille mes enfants et les lecteurs. J’ai eu envie d’écrire du théâtre et c’est pour cela que j’ai écrit des pièces comme “L’honneur du BUUDU” en collaboration avec Mr PROSPÈRE KOMPAORÉ le Directeur de l’ATB et après “COLOMBO les destin” qui est aussi du théâtre. Pendant plusieurs années j’ai collaboré avec le journal le Pays en animant la rubrique “Les nouvelles du vendredi “durant quatre années. A la demande des lecteurs, j’ai eu à imprimer un livre qui s’appelle « Les nouvelles du vendredi » avec comme titre ” Deux femmes pour un cœur «. Je me suis aussi essayé au roman et mon premier roman vient de sorti. Il est intitulé “Comme deux soleils sur la terre“.

Vous souhaitez transmettre à la nouvelle génération des projets à long et à court terme. Comment allez-vous procéder ?
Je pense qu’écrire déjà c’est partager avec les autres et surtout communiquer. Je pense que ce que je fais avec les écoles, c’est partager ce que Dieu m’a permis d’avoir avec les autres. C’est plus à travers les établissements scolaires que je fais la promotion de mes ouvrages.
Aida N’Douonmou