Les organisateurs du championnat national du slam/poésie étaient face à la presse ce jeudi 22 juillet 2021 à l’Institut Français. Le but était de dévoiler le déroulement de cette compétition.
La maison de la poésie du Burkina Faso en partenariat avec l’Institut Français de Ouagadougou et Ombre Blanche Label organisent le championnat national de SLAM POÉSIE. <<Une compétition qui vise à donner de la visibilité aux slameurs du Burkina Faso et surtout des jeunes›› dixit Mr VICTOR BERNARD, chargé de communication à l’Institut Français de Ouagadougou. L’objectif du championnat national de SLAM POÉSIE BURKINA FASO est de donner une tribune d’expression à la jeunesse pour qu’elle distille son message de construction à la nation entière. Aussi, un moment de fête et de partage poétique, des ateliers d’écriture et de déclamation, des visites d’ONG, etc.
En outre, les inscriptions ont lieu du 22 juillet au 22 août 2021. La manifestation se déroulera à Ouagadougou en deux grandes manches. C’est-à-dire la manche éliminatoire du 25 au 30 août et la grande finale du 25 septembre 2021. << La particularité de cette édition est que les membres du jury ne sont pas les slameurs d’ici, mais d’ailleurs et pour participer à la compétition il faudra au maximum composer une vidéo d’un texte de 3mn>> confirme OMBRE BLANCHE. Un comité Ad’ hoc sera mis en place pour sélectionner les 12 meilleurs slameurs qui participeront à la finale. Les thèmes imposés, dûment choisis seront communiqués dès lors aux candidats qui seront retenus pour la finale. Les candidats peuvent s’inscrire sur WhatsApp ou par mail en fournissant au comité d’organisation une vidéo de trois minutes maximum un SLAM original au thème de son choix en langue française. La finale va se tenir à l’Institut Français de Ouagadougou et il y aura également un vote public qui comptera pour 10%. A l’issu de la finale au niveau national, le vainqueur prendra part au Championnat d’Afrique de Slam/Poésie des Nations Francophones (CASNF), qui regroupera d’autres vainqueurs des nations francophones.
Aida N’douonmou