La cérémonie de Miss Burkina 2021, s’est tenue le 29 mai 2021 dans la somptueuse salle des banquets ouaga 2000. Il a été question d’élire la plus belle Miss universitaire du Burkina Faso. La population et les fans des candidates de cette 19è Édition n’ont pas voulu se faire raconter l’évènement tant attendu.
Au nombre de vingt-quatre (24) au début de la soirée, elles ont fait des sorties dans différentes tenues made in Burkina Faso, pour convaincre les membres du jury, qui a l’issu de cette soirée ont sélectionné dix (10) candidates pour le speech sur le thème «Consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons»
Durant cette deuxième phase de speech, il a été question de juger l’intelligence de la future Miss Université 2021, entre assurance et hésitation de certaines candidates sur le speech, celles qui avaient le verbe et les mots poignants avaient su recueillir les ovations des fans dans la salle.

Bien évidement il y’a eu des prestations d’artistes burkinabé et également une invitée spéciale du nom de Darina Victry. C’est une diva de la musique camerounaise, qui a fait parler de son œuvre dans toutes les cérémonies de mariage, tant bien en Afrique qu’en Europe.
La salle était en extase dès que celle-ci a pris le micro. Les fans de la camerounaise reprenaient en chœurs la chanson ‘’je veux te marier’’.
Venu l’heure de désigner la Miss Université 2021, l’inquiétude était à son paroxysme dans la salle et le niveau d’adrénaline se lisait sur le visage des candidates. Chaque invité dans la salle attendait que sa candidate soit l’heureuse élue de cette 19è Édition.
Après concertation les membres du jury dans les coulisses, ils sont revenus sur la scène. C’est la présidente du jury Bassiratou Kindo qui a été désigné pour délivrer la salle du suspense.
C’est Kadidjatou Nikiema qui est désignée comme Miss Université 2021. 1ère Dauphine : Prisca Ouedraogo, 2è Dauphine : Sheila Diallo
Surpris par cette annonce, le public ne s’empêchait de huer, les résultats du jury et de secouer la tête pour dire non au résultat.
Rappelons que les membres du jury étaient composés de : Marius Diessongo (journaliste culturel), Go de Tampouy (Chroniqueuse télé et bloggeuse), Leonella Oloukoi (animatrice radio), Salif Ackermann Ouédraogo (chroniqueur télé) et la présidente du jury Bassiratou Kindo.
L’organisateur de cette compétition, Honoré Bambara n’a pas caché sa satisfaction à l’issue de cette soirée. Il affirme avoir fait confiance aux membres du jury et lance un appel aux parents de laisser leurs filles y participer «Je ne donne jamais mon avis sur les résultats des membres du jury. Je suis satisfait, j’invite les parents à avoir confiance car c’est un concours qui est très important. Laissez les filles s’exprimer, car la beauté s’exprime, quand la femme est magnifiée le pays est glorifié » déclare t’il.
Ironie du sort, un fan qui a toujours le gout amer après les résultats a réplique : «A quoi ça sert si l’on laisse son enfant venir et à la fin les membres du jury ne sont pas des professionnels dans le domaine ?»
Celui-ci n’était pas le seul, plusieurs personnes surprises du résultat se demandaient bien ; si les acteurs culturels et animatrices sont habilités à choisir une Miss à la place des stylistes professionnels, des mannequins connus de la place ou des personnalités dans le domaine de la mode?
Bref, ce résulat aura néanmoins fait des honneurs à d’autres, notamment à Kadidjatou Nikiema , élue Miss Université. Quant à elle ; fière de porter le diadème cette soirée, elle a remercié le comité d’organisation «ça été une bonne expérience, je suis fière d’être la Miss. Nous avons créé une vraie famille durant cette compétition. Je remercie le comité d’organisation, les partenaires, je remercie tous ceux qui me soutiennent depuis le début» elle repart avec la coquette somme de 2 millions et une voiture de la maison CFAO. Les autres candidates n’ayant pas eu cette chance d’être Miss ont été élu Miss des différents partenaires.
C’est le cas de Barro Karidja élu miss MOOV AFRICA et Alice Ilboudo Miss Unilever.
On ne peut que souhaiter bon vent à cet Evènement qui valorise depuis 19 ans la femme burkinabé.
Christiane YOUNGA