Le Centre Régional pour les Arts Vivants en Afrique (CERAV) organise un atelier régional. Cet atelier porte sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma et à la résilience du secteur de la culture en Afrique sous contexte COVID 19. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce mardi 25 mai à l’hôtel Palm Beach.
Du 25 au 27 mai 2021, des responsables de festivals, les professionnels des métiers du cinéma, des personnalités expertes en matière d’industries culturelles, des hommes de la culture, des personnalités représentant les partenaires techniques et financiers et des responsables émanant des organes du CERAV/Afrique, vont réfléchir sur des mécanismes pour renforcer l’impact des festivals sur l’industrie du cinéma.

Pour Michel SABA, délégué général du CERAV/Afrique, «L’objectifs est d’évaluer aujourd’hui la contribution réel de ces festivals au développement de l’industrie du cinéma à l’économie de la culture à l’échelle de toute la région Afrique. Donc, il s’agit de passer en revue les questions qui touchent à la gouvernance, à l’organisation des festivals, à la contribution à la chaine des valeurs des métiers du cinéma. De telle sorte que les recommandations qui vont sortir, puissent nous permettre au cours des 05 ou 10 ans à venir, d’avoir une vision commune sur les stratégies à mettre en œuvre par les politiques, pour faire en sorte que les festivals contribuent réellement à développer, en Afrique, une véritable industrie du cinéma».
Aussi, les participants à cet atelier viennent d’une dizaine de pays. Les échanges entre participants et experts se sont déroulés en ligne et ils ont interagi dans la salle avec ceux qui sont à Ouagadougou. Il s’agira également pour eux, de trouver des perspectives de soutien à la résilience des acteurs et de relance de l’industrie du cinéma dans cette situation de Covid-19. Depuis plusieurs années maintenant le COVID paralyse plusieurs secteurs dans le monde, dont celui du cinéma.

Pour la Ministre de la Culture des Arts et du Tourisme Foniyama Elise Ilboudo/Thiombiano, présente à cette cérémonie d’ouverture : «C’est une bonne chose lorsque nous savons que Ouagadougou est la capitale du cinéma, et que le FESPACO va se tenir du 16 au 23 octobre 2021. C’est aussi ça la résilience, parce qu’il était question avec la situation de COVID de le suspendre. Mais nous avons ténu carrément à imposer cette date et voir comment est-ce qu’on peut faire si cette situation de COVID persiste, avec la contribution du ministre de la sécurité et surtout la contribution aussi du ministre de la santé. Donc je trouve que c’est vraiment une bonne initiative de tenir cet atelier à quelques mois du FESPACO».
En outre, le centre régional pour les Arts Vivants en Afrique (CERAV) est un centre de catégorie 2 de l’UNESCO. Basé à Bobo, il résulte de la volonté de favoriser la coopération et les échanges dans les domaines des arts du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel. Le CERAV/Afrique est un établissement public de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique. C’est également sous l’égide de l’UNESCO et grâce à l’accompagnement du gouvernement burkinabè et de ses partenaires techniques et financiers : l’UEMOA, La CEDEAO, l’OCPA, FEPACI, Wallonie-Bruxelles International, qu’il tient cet atelier.
Enfin, cet atelier intervient au moment où le monde célèbre la Journée de l’Afrique en ce jour 25 mai. Le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, en Ethiopie, naissait l’Organisation de l’Union Africaine (OUA). En 2002, elle devient l’Union Africaine (UA).
Priscille Yènntéma