Le trio François Deneulin, Abou Traoré et Andal Traoré ont mis en place une exposition dénommée «Akili-Koh». Elle se tient au sein de l’Institut Français. L’objectif est de mettre au vu et au su de tous, du talent des artistes burkinabè. Ce vendredi 14 mai, Oxygene Mag est passé voir l’exposition.
Le vernissage de cette exposition a eu lieu le 07 mai 2021. L’exposition s’étend donc jusqu’au 05 juin 2021. Cette idée est née de la rencontre entre François Deneulin et Abou Traoré à Bobo Dioulasso. Ensuite, Deneulin a élargi ses rencontres à d’autres artistes vivant et travaillant au Burkina Faso. De là, ils ont commencé à travailler sur plusieurs projets dont ‘’l’exposition Akili Koh’’. «François Deneulin est collectionneur d’art depuis plus de 30 ans. Il est intéressé par tout ce qui est œuvre d’art. Il collectionne beaucoup d’œuvres dans le monde. Depuis un moment il s’est focalisé sur le Burkina Faso. Akili Koh c’est en langue Babana, qui signifie ‘’ce qui viens de l’esprit’’ » ajoute Abou Sidibé sculpteur. Il fait partie de l’exposition avec 5 sculptures.

Comme lui, une dizaines d’artistes du Burkina participent à cette exposition avec plus d’une trentaine d’œuvres. Tous burkinabè. Certaines œuvres sont à vendre d’autres pas. Les prix sont variés et vont de 2 500 000 FCFA à 25 000 FCFA. On n’y trouve des sculptures, des tableaux, des mobiliers, etc. Même l’artiste Boubacar Nassere, qui est malheureusement décédé l’année dernière, a une sélection de ses œuvres restantes qu’y est proposée à la vente. Cette exposition a deux objectifs : accompagner la famille du défunt avec l’argent de la vente, sauvegarder et reconnaître son travail en le disséminant auprès d’amateurs d’art.
Abdoulaye Sidibé surveille l’exposition pendant les jours ouvrables et selon lui ces derniers temps l’affluence a un peu diminué. «…Sinon avant, il y avait quelques personnes qui passaient pour suivre un peu l’exposition. Peut-être comme c’est en milieu de semaine, les gens sont un peu pris. Si ce n’est pas les weekend où les gens ont un peu de temps » explique-t-il.
L’exposition est ouverte au public du mardi au samedi de 9h à 12h et de 15 à 20h sauf le mercredi matin. Aussi, l’entrée est libre et gratuite.
Yènntéma Priscille