Le Sixième album de Bil sur fond de «FULU»
Tapis Rouge VIP

Le Sixième album de Bil sur fond de «FULU»

 Un challenge pour SHAMAR EMPIRE

L’un des artistes musiciens les plus capés du Burkina Faso a donné une grande conférence de presse le 14 mars 2020 devant une trentaine d’amis, promoteurs artistes et journalistes au siège de sa maison de production SHAMAR EMPIRE. L’objectif majeur était la sortie officielle de son sixième album nommé «FULU»

 

Pour la belle petite histoire ; Bilgho Akaramata Kora de son vrai nom est né à Pô dans la province du Nahouri. Cet auteur-Compositeur et interprète est un féru de rythmes fusionnels. Il allie les rythmes locaux Kasséna aux musiques contemporaines telles que ; le Jazz, le Blue, le rock et le reggae.  Son talent sur le plan national est presque incomparable. Il a remporté, deux fois les récompenses de la musique Burkinabè ; les Kundé en 2002 et en 2005.

Au-delà de ses immenses prouesses dans la filière musique, le précurseur du Djongo System chante dans plusieurs pièces théâtrales. La plus médiatisée étant «Une Nuit à la Présidence» avait été mise en scène par l’Italien Jean-Louis Martinelli en 2013 ; Il l’a joué dans plusieurs conservatoires en Europe notamment, au Napoli Teatro festival Italia ou encore au Théâtre Nanterre-Amandiers.

Bil Aka Kora est aujourd’hui, le guide de la musique burkinabè. Il donne beaucoup de son temps à former et recycler de nombreux artistes musiciens Burkinabè. Omniprésents dans des évènements de grande envergure s’agissant de la musique vivante, il ne ménage aucun effort pour apporter son savoir-faire. Ennemi principale de la paresse, de la fainéantise et de la médiocrité, il fustige à tout venant, le playback sans demi-mesure.    Jusqu’à ce jour, il est auteur de six albums : «Douatou » (1998), « Ambolou» (2002), «Dibayagui» (2004), «Yaaba» (2009), «Vessaba » (2014) et enfin six ans plus tard «FULU».

Très attendu à Jazz à Ouaga pour son premier spectacle version “FULU”

L’une des grandes particularités de «Fulu» est que ; c’est le premier album coproduite par une autre structure que Djongo Diffusion. En étroite collaboration avec SHAMAR EMPIRE, l’artiste Bil Aka Kora et son staff, ont mis sur pied cet opus de 10 titres enregistrés entre le studio Niwaongo (Shamra Empire) à Ouagadougou, le studio de la Beaune et le studio Electric Ludo Land à Paris.

Des artistes comme Magic System  (Côte d’Ivoire) et Malicka La slameuse  (Burkina Faso) ont collaboré respectivement dans les tubes «Annou » et «ENTRE TERRE ET TERRE». «Fulu» est l’aboutissement d’un travail artistique et musical goupillé dans la plus grande détermination. Un tel succès se prépare avec un groupe homogène qui partage les joies et les peines. Depuis une vingtaine d’année, Bil Aka Kora travaille avec une poignée de musiciens assidus et expérimentés. Le batteur Bernard Yameogo ne jure que par le Djongo System. Le Bassiste Serges Coulibaly est considéré comme étant le Lieutenant de Bil. Le guitariste Sébastien Belem s’impose comme le piment de l’orchestre. Le Percussionniste Albert Tagnabou apparaît comme l’éclaireur folklorique de la bande et Charlotte Tiendréobeogo, la «vierge Marie de la voix» illumine le Djongo System à travers sa touche féminine.

De gauche à droite: Bakary Barro, Ouédraogo Nabil Souleymane et le DG du BBDA Walib Bara n’ont pas voulu se faire conter l’évènement

Comme dans ses habitudes, l’artiste Bil sollicite l’expertise de certaines personnes ressources du domaine pour apporter d’autres colorations dans ses œuvres. Ainsi «FULU» a bénéficié de l’appui de Damien Glez dans l’écriture, d’Ibrahim Keita à la kora, la voix et même la composition.

Une conférence de presse qui a fait délier la langue d’un des communicateurs les plus chevronnés du Faso en l’occurrence Ouédraogo Nabil Souleymane qui n’est pas passé par quatre chemins lors de son témoignage, en affirmant que : «Tout le pire qui puisse arriver à l’album «Fulu», c’est qu’il enflamme tout le monde entier ! ».

A peine l’œuvre sortie, que certains fans de l’artiste commencent à spéculer sur le ou les titres qui leur paraît jubilatoire. «No more » pour certains, «TERRE ET TERRE » pour d’autres. «Akian» pour les conservateurs. Les plus ouverts à la mondialisation planchent sur «Atikéléyé». Pour les puristes du solfège,  ils ont jeté leur dévolu sur «Over»

La balle serait aujourd’hui dans le camp de la structure SHAMAR EMPIRE, qui reçoit là, toute la confiance et la bénédiction de tout le peuple burkinabè, afin que ce sixième album du fils du Nahouri, connaissent un succès sans précédent.

Une soirée spéciale Bil Aka KORA est prévue à la prochaine édition du Festival Jaz à Ouaga  en mai 2020.

Hervé David HONLA

 

 

 

 

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