Apolline Traoré, taillée pour ce rôle
Cette réalisatrice burkinabè du film à succès «Desrances» a été installé dans ses nouvelles fonctions d’ambassadrice du Musée National le 6 février 2020. Une fonction qui lui va si bien, dans la mesure où cette icône de l’industrie cinématographique burkinabè bourlingue à travers la planète pour magnifier son pays et ses films.

Un choix judicieux pour la Directrice Générale du Musée National, Rasmata Sawadogo. Etant principalement au service de la société et de son développement, le Musée National possède cette vocation d’être à la fois à la merci du public et participe à la conservation, la recherche et la transmission du patrimoine matériel et immatériel de l’humanité. En choisissant donc cette cinéaste de grande envergure de par son physique, son expérience et sa notoriété, le Musée National entend promouvoir la culture burkinabè tous azimuts.

En acceptant cette noble fonction, la réalisatrice de «Frontières» s’engage à trouver des associés pour des investissements de qualité dans le but de faire vivre ce musée. Tout en axant sa mission sur la jeunesse, Apolline va également s’investir auprès des élèves afin que la transmission soit effective dès la petite enfance. Elle a reçu dons des mains de la représentante du Ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, son écharpe pour valoir ce de droit. Les responsables des différents départements culturels et touristiques n’ont pas marchandé leur participation lors de cette cérémonie d’intronisation.

Entourée d’un parterre de Chefs coutumiers, Apolline Traoré a constaté séance tenante, la noble et passionnante mission qui l’attend. Le cérémonial s’est achevé par la visite des œuvres d’arts du Musée.
Carole Ngono