Une tournée « France-Afrique » sur orbite
Tout ce que nous mangeons et buvons provient de la nature. Or toute pollution finit par se retrouver un jour dans notre nourriture : dans l’eau que nous buvons ou dans ce que nous mangeons. Et ces polluants peuvent nous faire développer des maladies ou des malformations.

Nous devons donc faire en sorte que la nature produise une eau et une nourriture saines et en quantité suffisante. Pour cela, nous devons éviter de polluer les sols et les mers. Nous devons éviter de rejeter sans précaution ou répandre des produits chimiques à l’excès.
Protéger notre source de nourriture, c’est préserver la survie et donc l’avenir de l’humanité.
Des colloques et séminaires s’organisent depuis des décennies à travers le monde. Chaque pays y va de tous son commentaire. Des déclarations va-t-en-guerre de certains dirigeants vont même jusqu’à cristalliser l’opinion mondiale. Les artistes jouent aussi leur partition chaque année.
Pour ce début d’année, l’attention est surtout focalisée sur un projet musical international dénommé : « Extinction ». Ce projet regroupe trois artistes issus de trois pays différents ; PARIS OUAGADOUGOU et DAKAR. Il s’agit du Sénégalais Mustafa Naham, du Français Dominique Prévost et du Burkinabè Kantala Traoré. Ils ont décidé de s’unir et de chanter pour la Terre et surtout pour la préservation de l’environnement. D’où ce trio uni pour une création musicale original, opposée dans le fond mais unie dans la forme et l’idée.
le tube “Koraguit” de Kantala est très attendu dans les trois pays
L’artiste Kantala fait donc partie de ce gigantesque projet qui va le conduire ; d’abord à Paris dans la Boule Noire le 17 janvier 2020, ensuite le 15 février 2020 à l’Institut de Français de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso puis enfin (pour la première phase) en mars 2020 à Dakar et à St-Louis du Sénégal.
Le choix porté sur l’artiste Kantala n’est pas fortuite ; bien au contraire, ce virtuose de la Kora serait le maillon important de ce projet au regard de sa qualité narrative et expressive des chansons qui figurent dans cet album cosmopolite. Sept titres au total, dont trois pour Kantala, deux pour Mustafa et deux pour Dom.
De son vrai nom, Abdoulaye Traoré, cet auteur-compositeur korafola et ngonifola d’origine Senoufo avait créé le style «Tafdjani». C’est un panaché de musique inspirée du son patrimoine musical, imbibée de Salsa, Blues, Afrojazz et Pop. Ce style qui traverse les frontières depuis plus d’une décennie. On le retrouve dans ce trio avec son tube «Koraguit» dont le clip a été réalisé à Ouagadougou. L’artiste demande aux uns et aux autres de se comprendre. Car selon lui, c’est la discipline dans les prises de paroles qui doit être l’objet du dialogue et de la cohésion. « Tant qu’on ne se comprend pas, on ne pourra rien construire ensemble » affirme-t-il.
Le baptême de feu de ce projet PARIS OUAGA DAKAR est donc prévu pour le 17 janvier à la Boule Noire à Paris. La communauté burkinabè installée à Paris et dans l’Europe toute entière, serait déjà en train de circonscrire cette date fatidique ; selon certaines de nos sources concordantes.
Hervé David HONLA