Elle reconfigure la musique urbaine au Faso
Wizkid, Davido, Dadju, Aya Nakamoura… De grands noms de la musique africaine, ambassadeurs musicaux dans le monde, ces musiciens et chanteurs sont des exemples à suivre. Le Burkina Faso, pays stratégique de l’Afrique de l’ouest n’est pas seulement la capitale des évènements qui invitent les artistes d’ailleurs, il se démarque aussi grâce aux artistes locaux. Certains noms viendront d’ici quelques années, se greffer à ceux cités plus haut.

Aujourd’hui, la pépinière musicale du Faso est assez riche. Elle nous livre chaque année des fleurons prometteurs. Fadeen, Tanya, Cheezy, Hogo Boss, Razben, Amzy, Dabross, Sydyr pour ne citer que ceux-là. La plupart des étoiles montantes baignent dans la culture Hip-hop, Rn’b, Afrobeat. A Ouagadougou, l’Afrobeat teinté d’Afrotrap est une musique très appréciée dans le milieu scolaire et estudiantin, et même dans les évènements officiels. Cette musique dite urbaine tient toujours une place notamment lors des animations de podiums, au détriment de la culture musicale traditionnelle.
Celle qui illustre parfaitement mon propos, c’est la nouvelle coqueluche de la musique burkinabè TANYA. Quand on l’écoute, on regarde son style, au Burkina Faso, les gens de talent ne manquent pas : danseurs, comme les chanteurs sont devenus des références. Le principal problème réside au niveau du budget. La majeure partie étant en autoproduction, alors que la plupart sont des jeunes universitaires qui ont du mal à investir dans des matraquages médiatiques, faute de moyens. C’est après avoir longtemps besogné que Miss TANYA a trouvé une écurie à sa convenance. TAKOUN Production s’occupe désormais de la carrière de cette étoile de la musique burkinabè.
Aujourd’hui, le procédé le plus rapide pour pouvoir se frayer un chemin reste les réseaux sociaux. Ça je suis mieux placé pour vous le démontrer. Il suffit simplement de connaître les vrais influenceurs critiques qui sont très suivis. Associé à votre talent et votre franc parlé, tout en décodant certains tabous et paf…vous voilà sous les feux des projecteurs !Les artistes en herbe et même les plus confirmés, publient sur le net, notamment sur YouTube et Facebook leurs œuvres pour appréciation. Rendez-vous compte qu’il y a des tubes qui atteignent pas moins de 100.000 vues et de « j’aime».

TANYA fait donc partie des étoiles montantes du Rn’b burkinabè. De plus en plus présente sur la scène et sur les réseaux sociaux, l’auteure de «Ma bague d’abord» qui cartonne en ce moment, a su inexorablement se faire une place dans le monde du show-biz burkinabè. Versant plutôt dans les genres à la Yemi Alade ou Rihanna pour ne pas exagérer, la chanteuse excelle surtout dans les prouesses vocales avec un avantage d’être polyglotte. Jouant avec sa voix langoureuse, elle fait aujourd’hui partie des chanteuses à succès sur les médias aux côtés de Fadeen. Faisant de l’amour son thème par excellence, la jeune femme se trouve dans les mêmes trempes que la camerounaise Daphné.
Depuis la sortie de son tube «Ma bague d’abord» TANYA vient confirmer tout le bien qu’on a pensé de son tube précédent «N’Dolé». Certains commencent même à affirmer qu’elle nagerait sur du beurre en ce moment. Pourtant, TAKOUN Productions préfère garder la tête sur les épaules.
«Pour le moment, on avance à petit pas» réagit son staff.
LECHAT !