‘’Dance Africa’’ aux USA, le Ministre approuve!
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‘’Dance Africa’’ aux USA, le Ministre approuve!

Le Burkina Faso pays d’honneur

Le continent africain se compose de multiples ethnies par région. Cette richesse continentale forme un piédestal culturel impressionnant. D’où le terme, «L’Afrique, berceau de l’Humanité». Pour le prouver, les africains utilisent plusieurs moyens de communication dont la danse et la musique. C’est une sorte de doctrine pour chaque pays d’Afrique. L’Afrique a toujours fait appel à la gestuelle et au tam-tam pour s’exprimer. Ces deux éléments font partie intégrante de leur vie quotidienne et constituent d’ailleurs le véritable patrimoine culturel.

La délégation du festival “Dance Africa” chez le Ministre Sango

Le Burkina Faso, s’illustre parmi les pays africains qui conservent et valorisent au mieux sa culture. Au-delà de ce côté loisir dont on voudrait associer la danse, c’est avant tout, un moyen pour atteindre la paix de l’esprit grâce à la méditation et à l’appropriation de sa culture. Au Pays de Thomas Sankara, on distingue des danses populaires accessibles à tous et basées sur l’amusement et les danses rituelles propres aux patriarches et autochtones. Ces dernières sont réservées à des personnes initiées qui souhaitent communiquer avec les «ancêtres»; corps et esprit ne font alors plus qu’un. La musique aussi joue un rôle important pour atteindre l’effet souhaité qui est souvent l’état de transe. Ces danses sacrées sont souvent fixées par un calendrier rituel et les cérémonies sont orchestrées très minutieusement. La musique et la danse sont donc intimement liées. On retrouve de nombreux instruments au Burkina Faso, mais le plus populaire est sans aucun doute le Djembé.

A travers donc la danse et la musique, au-delà de la conjoncture économique  les burkinabè s’épanouissent sur le plan social, physique, spirituel et même thérapeutique. Des études ont démontré que les danses traditionnelles africaines guérissent bien des maux lorsqu’elles sont pratiquées en état de transe.

Un moyen d’unir l’Afrique et sa diaspora noire aux États-Unis

Les exploits et performances de la danse et la musique burkinabè ont été retenti aux Etats-Unis d’Amérique et plus précisément à Brooklin, dans la ville de New York. En effet, l’un des plus anciens et célèbres  festivals (40 ans d’existence) aux USA en l’occurrence «le Festival Dance Africa» est tombé sur le charme de la danse burkinabè. Pour le faire savoir de vive voix ; une forte délégation des organisateurs de ce festival, s’est déplacée de New-York à Ouagadougou pour rencontrer le Ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, le 10 octobre 2019. Cette délégation était composée de chorégraphes professionnels avec à leur tête, le Directeur du Festival «Dance Africa», Abdel Salaam et un fils du pays ; l’emblématique chorégraphe et danseur Souleymane Badolo. Tout en évoquant au Ministre, la genèse de leur festival et ce qui le sous-tend, à savoir ; la promotion de la musique et de la culture africaine, la délégation a persuadé le Ministre d’accepter que le BURKINA Faso  soit le pays invité d’Honneur de la prochaine édition qui aura lieu du 23 au 28 mai 2020 à Brooklyn.

“Le monde doit accorder beaucoup d’intérêts à la culture” Dixit Abdoul Karim SANGO

Selon le directeur de ce festival, c’est un moyen d’unir l’Afrique et sa diaspora noire aux Etats-Unis. C’est une première depuis la création de ce festival que le Burkina Faso y participe. «La santé de la planète toute entière ne peut qu’être au beau fixe, si l’on accorde beaucoup d’intérêt à la culture…» a répondu le ministre Abdoul Karim Sango. Une réponse qui marque également l’accord de l’accompagnement de son département pour que le Burkina Faso, grâce à la danse et la musique, soit honoré lors de festival en mai 2020.

Un véritable brassage culturel se formera donc entre les artistes burkinabè et ceux des autres africains de la diaspora vivant aux Etats-Unis. Le Burkina Faso succède donc au Rwanda et à l’Afrique du Sud qui étaient des invités des précédentes éditions.

L’Afrique a toujours fait appel à la gestuelle et au tam-tam pour s’exprimer

Le Burkina Faso sera donc le porte étendard de toute l’Afrique de l’Ouest en matière de danse et de musique. C’est un rôle que le Pays des Hommes intègres a toujours su assumer avec bravoure et dynamisme.

Hervé David HONLA

 

 

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