«Pouytita» en temps opportun
Le groupe luxembourgeois FILIBAND a la réputation de regorger en son sein, un lead et chef d’orchestre burkinabè en l’occurrence Fili Sawadogo. Résidant au Luxembourg, il vient de mettre sur la place publique un tube de florilège baptisé «Pouytita» qui inonde les plateformes les plus prisées de la planète.

Ils avaient séjourné en février au Burkina Faso, invités par le FESPACO pour participer au cinquantenaire de cette biennale du cinéma africain. Fili Sawadogo et sa “bande” ne cessent de défrayer la chronique dans tout le Benelux (Belgique, Nederland, Luxembourg).
Bien avant, en mai 2018, ils avaient présenté à Ouagadougou, l’album «Souffrances» composé de dix titres qui leur avaient valu une reconnaissance européenne. Plus d’une cinquantaine représentations en six mois, après la sortie de cet opus.

Plus précisément ; Filiband est un groupe franco-belgo-burkino-luxembourgeois qui a été créé en 2011. Leur musique est un savant mélange de Reggae, worldmusic, hip hop et afrojungle. Des instruments africains et typiquement burkinabè comme le Djembé, le Tamani, le Ngoni ou encore le Kundé sont indissociables dans leur composition. C’est d’ailleurs qui ferait leur particularité et qui donnerait du charme à leurs mélodies. Sur scène, ils sont environ une dizaine d’artistes déchainés sur tous les instruments.

En effet, ils viennent de mettre sur la place publique, ce tube «Pouytita» chanté à la fois, en mooré (par Fili) et en Français hip hop. C’est un reggae doux coloré d’une Kora eurythmique qui ne laisse aucun mélomane indifférent.
«Pouytita» est une invite à plus de cohésion, de partage et d’amour, au regard de cette planète qui est en proie aux clivages et à la conspiration.
LECHAT !