Vous savez quand je vais parler, on va dire encore que : «Le faux journaliste-là, il se prend pour qui ?» Après c’est ma même tronche qu’on va balancer sur la toile en train de roupiller dans une discothèque comme pour présenter un dévergondé à la face du monde.
Rendez-vous compte que depuis ce matin, je n’arrivais même pas à publier un moindre article ! Ni à mes journaux correspondants à travers le monde, ni sur ma toile encore moins sur oxygenemag.info. Tout simplement parce que la connexion ORANGE balbutiait. Pendant que nous sommes animés d’une ambiance de reportage cadencée du FESPACO, notamment : le décryptage des films, les rencontres professionnelles, les prestations des artistes musiciens et les interviews des professionnels du 7è art c’est en ce moment que madame la connexion Orange fait ses siennes !
La fréquence de mes publications a été rudement entachée à cause de Madame ORANGE toute la journée. Attendre des heures avant de publier un papier d’un reportage, ce n’est pas dans les habitudes du CHAT. Pire même, j’ai loupé une grande rencontre au Musée de la musique sur le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) au Burkina Faso et le projet de sauvegarde et de rénovation de la salle de cinéma « GUIMBI OUATTARA». Une rencontre qui était organisée par le Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme en collaboration avec la délégation de l’Union européenne. A cause du fait que, je n’arrivais plus à me connecter et suivre mon programme quotidien.
Même ce colloque qui s’est déroulé depuis ce matin du côté de la salle CBC, il est inconcevable qu’un journaliste qui se veut professionnel, publie un article, 8h après l’activité ! Surtout dans un festival comme le FESPACO où l’information se propage comme une trainée de poudre.
Pourtant ; le CBC a été le théâtre d’un colloque, non des moindres ! La majeure partie des pionniers du cinéma africain qui nous reste, était dans cette salle ce matin à 10h. Ce colloque du cinquantenaire du FESPACO s’est ouvert sur le thème “Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité.” Une rencontre qui a permis aux uns et autres de retracer la genèse du FESPACO et surtout les transformations qu’il a subit, sous le regard très attentif du Ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango.
Pendant donc deux jours, les éminents panélistes tels que : Alimata Salambéré, ancienne secrétaire d’État à la Culture du Burkina Faso et première Présidente du comité d’organisation du FESPACO, Kwaw Ansah réalisateur Ghanéen du film «Heritage Africa » et lauréat de l’Etalon d’Or en 1989 ou encore Gaston Kaboré qui préside le colloque et bien d’autres, vont s’appesantir sur plusieurs sous thèmes : «La naissance du FESPACO », Ensuite “Confronter notre mémoire”, Puis “Forger l’avenir et pérenniser le FESPACO” et surtout se pencher sur un véritable fondement des bases économiques nouvelles pour une industrie cinématographique et audiovisuelle de l’Afrique et de sa diaspora.
Les participants, comme on s’y attendait, n’ont pas été passifs ou attentistes dans la salle. Chacun a voulu dérouler ce qu’il connaît de l’histoire du FESPACO et surtout du cinéma africain en général, tout en interpellant ce que «son pays » aurait apporté.
Néanmoins, j’ai été enthousiaste par le témoignage d’Alimata Salambéré qui disait ceci : «J’ai été animée d’une certaine fierté, vu qu’à l’époque, les femmes n’avaient pas accès à des postes de responsabilité… Tout travail d’organisation comporte forcément des défis et il y en avait en 1969… Nous avons organisé cette première édition sans moyens, mais avec une détermination et une volonté de réussir… »
LECHAT !