Villaines-la-Juhel est une toute petite commune française située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire et peuplée d’environ 3000 habitants. En somme, tout le monde se connaît ! Elle a été le théâtre d’un évènement culturel et sportif propre à celle ville qui se déroule à cette même période de l’année, depuis plus d’un demi-siècle. L’association Club l’Espérance a procédé le 25 mai, au lancement de ces 72h d’activités culturelles et sportives marquées par un spectacle baptisé «Le Tour du Monde en 80 jours» dans la salle rénovée de l’école primaire Saint-Nicolas.
Réputée également pour être une ville assez pieuse, Villaines-la-Juhel qui regorge un certain nombre de monuments et d’histoires fascinantes. L’église Saint-Georges, la Chapelle Notre-Dame-de-Pitié et Sainte-Anne, du xixe siècle ou encore la Vaucelle, où fut bâtie une «maison forte » construite au Moyen âge font partie son patrimoine éloquent. La «Maison Forte », comme son nom l’indique, sont des édifices qui se présentent sous l’aspect des maisons solides avec des tours construites à base des matériaux locaux. L’esprit de convivialité y règne dans cette ville propre et le bon voisinage est de mise, à telle enseigne qu’on se croirait dans un gigantesque château antique où toute une famille y vit en parfaite harmonie.
L’association Club l’Espérance que préside actuellement Sandra Lhuissier-HONLA est composée de plusieurs disciplines culturelles et sportives : la Gymnastique destinée à la fois aux tout-petits, aux jeunes et adultes, la danse chorégraphique, la danse broadway street et autres…
La salle modernisée et actualisée de l’école primaire Saint-Nicolas s’est remplie de ses 280 chaises pour vivre un des moments phares de cette association. L’Espérance présentait en 80 jours, le tour du monde. C’est une centaine d’acteurs (gymnastes, danseurs chorégraphes) enfants, jeunes et adultes qui avaient tenu en haleine le public pendant 2h d’horloge.
Tout en corroborant avec la thématique du spectacle, les chorégraphes Alexandra Guesdon et Josselin Dubois ont diligenté avec épistémologie, les tout-petits qui ont ouvert le bal. De l’Asie à l’Orient en passant bien sur par l’Afrique et l’Europe, ils ont passé en revue les sonorités classiques dans une cadence effrénée digne de néo gymnastes qui testaient de surcroit, leur agilité sous les ovations de leurs parents.
La Danse goupillée en main de maître par Maria Cestellanos a été l’une des attractions majeures de cette première soirée. C’est parfois avec la connivence joyeuse du public que nos danseurs adultes et jeunes se sont admirablement succédé sur scène, esquissant des pas de danse synchronisés aux rythmes des pays de la planète. C’est par exemple avec admiration et un vacarme convivial qu’on a pu accueillir le passage du groupe écossais avec leurs tenues d’apparats ou encore la «communauté africaine» d’obédience bantou, qui nous a présenté un pan de la culture du continent noir avec un décor émouvant et des costumes qui siéent.
Une mention spéciale est faite dans le décor à la fois de la salle et les différents costumes qu’arboraient les artistes sur la scène. La mise en scène associée aux prouesses de la régie son et lumière ont rehaussé l’éclat des tenues.
Une première soirée qui a connu une ovation méritée du public qui en redemandait. Mais selon la présidente du Club L’Espérance Sandra Lhuissier-HONLA, ce n’est que partie remise. Ce samedi 26 mai et dimanche 27 mai 2018, respectivement à 20h30 et 14h30, les mêmes acteurs reviendront sur la même scène.
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