Pelyon Sourou «Ginger me», en guise de maturité
Edito Regards

Pelyon Sourou «Ginger me», en guise de maturité

 

Les tubes comme «Kanawa », «Afriki Musso» le feat «Halima baby» avec Greg, «Deux mandats» ou encore «fine fine girl» sont entre les mélodies qui ont bercé certains mélomanes burkinabè. Pelyon Sourou réside dans l’État du nord-est des États-Unis connu pour la ville de New York et les imposantes chutes du Niagara. L’île de Manhattan où se trouve cette ville de New York, abrite l’Empire State Building,  le Times Square, le Central Park et surtout le fameux Madison Square Garden, là où les stars du basketball de la ville font des exploits. Je pense à Patrick Ewing, Phil Jackson, Walt Frazier, John Starks ou encore Carmelo Antony.  Tout en sachant que L’emblématique statue de la Liberté se trouve dans le port de New York. C’est là-bas que s’est installé notre jeune artiste burkinabè Pelyon Sourou.

 

Depuis sa première sortie sur la scène musicale burkinabè en 2012, il ne cesse de faire des apparitions parfois sporadiques mais également démonstratives. Tous les 6 mois, il fait parler de lui, grâce aux singles qu’il met çà et là sur le marché africain. Il fait partie des précurseurs de cette musique afrobeat teinté de highlife moderne, car il a vu ce rythme se moderniser et se métamorphoser sous ses yeux.

 

Au regard des expériences qu’il a accumulé au fil des ans depuis 6 ans, Pelyon a décidé de ce recycler. Le choix de s’installer à New York n’est pas fortuit. Il a décidé d’entamer une démarche plus méthodique et professionnelle. «M’installer aux USA, n’est pas une partie de plaisir ou du tourisme. J’y suis parce que je voudrais fusionner les rythmes locaux de chez nous aux sonorités américaines. C’est la raison pour laquelle, je travaille dans des studios typiquement afro-américains pour apporter cette coloration » affirme-t-il depuis New York quand nous l’avons joint par téléphone.

 

Dans la même optique, l’auteur de «Kanawa » est en train de se perfectionner vers une mise en place d’un véritable projet d’entreprenariat culturel avec en toile de fond, des artistes américains et burkinabè qui travailleront en synergie tant au Faso, qu’au pays de l’Once Sam. C’est ainsi qu’il est en ce moment dans une résidence de création pour une  recherche furetée  des rythmes nigérians, américains et liwaga.

 

Nonobstant le fait qu’un artiste musicien ne peut véritablement éclore sur le plan international sans toutefois avoir les rudiments, Pelyon Sourou  a subi pendant un semestre, des formations appuyées sur les techniques vocales, les techniques d’écritures et le management artistique.

 

C’est de façon méthodique qu’il est en train de faire son grand retour au Faso. Il vient de terminer une panoplie de tubes entièrement enregistré à New York, qu’il souhaiterait le présenter progressivement avec des vidéogrammes à l’appui. Son comeback est prévu en novembre 2018 au Burkina Faso.

 

En guise d’entrée en la matière, c’est le tube «Ginger me» qui fera la une des tabloïds pendant les prochaines semaines puis s’en suivront le vidéogramme et des campagnes d’affichages. Obnubilé par tout ce qui tourne autour de l’amour, la femme, la paix et le glamour, «Ginger me » ne déroge pas à la règle. «Cultivons la paix autour de nous surtout en ces moments d’insécurité» renchérit-il.

 

Tout en exhortant les artistes à prendre d’abord leur destin en main avant de compter sur un quelconque manager ou producteur pour mener à bien sa carrière, Pelyon Sourou conclu en disant ceci :

 

«Les artistes doivent d’abord avoir leur base financière avant de se lancer dans un quelconque projet artistique»

Jabbar !

 

 

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