La voie vers un développement durable est connue théoriquement connue de tous Elle passe et croise surtout trois réalités fondamentales telles que : économiques, sociales et environnementales. Une action conjointe semble toujours difficile à mener, tant les effets positifs sur l’une de ces trois réalités ne le sont pas nécessairement pour les deux autres.
Le concept de développement durable de nos jours s’inscrit dans une dimension plus participative. Il suscite des débats sur le développement et les revendications se font de façon mondiale basée sur des modèles de développement conservatifs et environnementaux.
Cependant, le développement durable notamment en Afrique a permis l’émergence d’un espace de communication et d’échanges. Les populations elles-mêmes commencent à prendre conscience et surtout à intérioriser cette problématique dans leur quotidien sur la base des principes et valeurs telles que : la responsabilité, la précaution et la participation.
Parmi ces populations ou tout au moins ces structures, on peut citer sans risque de se tromper, l’entreprise Cité Branchée SARL. C’est avant tout une structure de services et conseils en environnement, ingénierie, urbanisme et développement durable. L’une de ses missions régaliennes, est de contribuer au développement durable des villes. Par conséquent ; elle organisera du 12 au 14 avril 2018 du côté du Musée National, la deuxième édition du Salon du Développement durable des villes africaines (DévA) sous le thème «Culture et développement durable».
Méditer et surtout rêver avoir des villes saines et culturellement vigoureuses, ne peut qu’émaner d’une volonté participative soutenue par la sensibilisation, d’où l’institutionnalisation de ce DévA.
Pour cette deuxième édition, le comité d’organisation a mis les petits plats dans les grands en associant les Ministres de la Culture des Arts et du Tourisme (Abdoul Karim SANGO) et de l’Énergie (Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO) comme co-parrains de cette activité. «Nos façons de vivre, d’habiter, de se nourrir et d’interagir avec notre environnement sont conditionnées notre culture » précise Scarlett Zongo, la directrice de Citée Branchée SARL. C’est la raison pour laquelle, cette deuxième édition de DévA tentera de répondre à un certain nombre de questions au cours de leurs différents panels notamment : Quels sont les piliers qui sustentent notre société burkinabè ? Quels sont les défis auxquels nous faisons face en matière de développement durable ? De quelle culture parle-t-on ? Etc.
Ce salon va donc s’articuler sur trois axes principaux ; À savoir : les panels (6 au total), l’exposition (4 au total dont un village traditionnel typiquement burkinabè) et des séances de sensibilisation active. Au de-là de cet aspect ludique, une plateforme d’expression artistique sera érigée du côté du Musée pour des prestations de nos vedettes de la chanson, du slam, du dessin, du théâtre etc.
Au regard de l’intérêt, non seulement de ce salon, mais aussi des thématiques qui seront abordés pendant ces trois jours, les structures nationales et internationales non des moindres, n’ont pas voulu se faire conter l’évènement. Elles seront massivement représentées. On peut citer entre autres : L’UNESCO, INSS, NERWAYA, Ministère de la Culture, Ministère de l’Environnement, Ministère de l’Énergie, Ministère, de la Jeunesse, Ministère de l’Économie, Ministère de l’Urbanisme, Sa Majesté le Larlé Naaba, le PNUD, l’ONU, la Mairie centrale, l’UNICEF, l’ONASER, YONS ASSOCIATES, la SNV, l’UEMOA, 2iE…
Le Musée National s’apprête donc à refuser le monde du 12 au 14 avril prochain.
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