Sa voix, son franc parlé, sa spontanéité, son amour, sa générosité envers les enfants, ses «gombos» avaient toujours été ses préoccupations jusqu’à 5 jours de son “départ”.
Le vendredi 20 et le samedi 21 octobre 2017, sera mon deuil national, car ça me fera exactement 7 ans qu’elle nous a quitté à la suite d’un tragique accident. De l’ensemble de ses collègues, sa mémoire reste indélébile. Elle a marqué et marquera toujours l’histoire de la musique burkinabè.
C’est quand elle se rendait à Ziniaré pour un concert, qu’elle trouva la mort au chemin de retour dans une voiture. Auteure de 3 albums dont un à titre posthume «Kampala», elle a su incarner l’image d’une artiste battante et persévérante. L’auteure de « Assomo» était capable de monter sur scène avec une fracture au pied munie de béquilles. Elle séduisait non seulement par sa voix mais également par les thématiques pertinentes qu’elle abordait dans ses splendides mélodies.
La disparition subite de l’’avocate défenseuse des enfants, reste toujours inconsolable dans l’esprit des mélomanes burkinabè.
Jabbar!