La promotion des événements culturels en France s’opèrent de façon différente. Au Burkina Faso, il existe 4 supports essentiels de communication: le spot TV/radio, les réseaux sociaux, les affichages urbains et éventuellement un point de presse. Mais en France, c’est l’affichage public qui est le moyen le plus efficace en corrélation avec le Net.
C’est un véritable parcours de combattant et une sorte de chasse à l’homme qui se passe au pays de Macron. Les promoteurs louent la salle, conçoivent leurs affiches, achètent des seaux de colle avec des grosses brosses et descendent dans les faubourgs de la ville. De jours comme de nuit, ils apposent leurs affiches sur des panneaux d’affichage gratuits disposés par la municipalité. Ainsi donc, une véritable bataille subtile s’opère entre promoteurs. Une fois que son concurrent est passé coller les affiches, il revient plus tard disposer ses affiches au dessus de ce dernier et ainsi de suite.
L’intérêt des affiches et des flyers dans la ville est tellement important à telle enseigne que certains vont jusqu’à tirer plus de 20.000 affiches pour une seule soirée. Avec la fluidité de la connexion Internet, tout se règle sur la toile. Un support qui est omniprésent dans le quotidien des européens. La TV, la radio et autres sont renvoyées loin en arrière. Difficile de voir les Français regarder la TV Si ce n’est pas un match de foot ou de rugby. Tout ce fait sur Internet.
C’est la raison pour laquelle, la Mega Nuit du Faso, Balafon Production avec Karim Jahkasa à Lyon, tout comme Kamerland avec Amer Kmer à Limoges /Brive sont au four et au moulin pour concrétiser leurs projets événementiels. Les résultats sont souvent exponentiels.
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