La particularité de cette troisième édition de SOKO FESTIVAL qui aura lieu du 4 au 8 janvier 2017 résidera autour de ce jumelage entre le FIMU (Festival International de Musique Universitaire) et SOKO Festival.
Les jumelages dans le milieu culturel, on en voit de plus en plus, mais est-ce que concrètement les deux parties signataires de cet accord arrivent-ils à matérialiser leurs actions ?
Créé en 2015 par Ibrahim Keita et les Nankama, le SOKO FESTIVAL est un festival de musiques urbaines dont le but principal est de promouvoir la diversité culturelle et musicale entre les différents peuples du monde.
C’est la raison pour laquelle, après les deux précédentes éditions, ce festival a voulu concrétiser ses prérogatives notamment, en nouant un partenariat avec une structure occidentale similaire. La ville de Belfort et Grand Belfort est déjà jumelée avec les villes du Burkina Faso depuis plus de 40 ans. L’objectif de ce jumelage consiste à faire connaître la musique burkinabè aux populations de Belfort en invitant régulièrement les artistes là-bas. Ibrahim Keita est le fruit de ce partenariat qui connaîtra son apothéose lors de cette 3ème édition du SOKO Festival. Ce renforcement de lien aura comme corolaire, la musique. Le public de Belfort devient de plus en plus exigeant lors du FIMU. Il réclame des artistes africain de qualité et possédant une originalité. C’est ainsi que, lors de cette édition, un jury composé de des directeurs de festivals viendra à Ouagadougou pour sélectionner les jeunes artistes talentueux pour les placer dans les festivals en Europe.
Une aubaine pour nos artistes et c’est exactement ce qu’on a toujours souhaité dans nos festivals ici à Ouagadougou. Les scènes live se raréfient dans notre capital, en créant les festivals, cala permet à nos artistes friands de la musique de faire valoir leur savoir-faire. Mais un festival qui n’envisage pas noué des partenariats avec d’autres festivals, ne méritent pas l’être.
Soko Festival a également mis en œuvre une politique d’intégration africaine par la musique à travers la participation des artistes venus du Mali, du Bénin, de la Côte-d’Ivoire ou encore du Niger. Leur présence renforcera davantage les liens, mais les séances de «recyclage » à l’instar des Masters Class donneront un cachet particulier à cette 3ème édition.
Le comité d’organisation annonce une cinquantaine d’artistes dans ce festival qui aura lieu du 04 au 08 janvier 2018. Une compil’ sera édité à l’issue du festival où les œuvres en live d’une dizaine d’artiste seront enregistrées et diffuser partout dans le monde.
Conscient de l’ampleur et de l’impact culturel que SOKO FESTIVAL apportera dans notre capital pour le bien des artistes, le comité d’organisation ne ménagera aucun effort pour se doter du matériel technique et logistique haut de gamme.
Jabb’Art !