Quand on est arriviste dans le showbiz, c’est un syndrome à double tranchant. Soit on devient Idiot, soit on devient professionnel. Si on devient idiot (comme le dit Agalawal), c’est l’exemple typique que j’ai vu ce matin au Reemdoogo lors de la conférence de presse. Si on est professionnel, on continu dans la même passion. Car le Showbiz c’est avant tout une passion, de l’amour, du contact, des échecs, des succès, des critiques et des rencontres.
Comment un jeune arriviste à peine 6 mois dans ce milieu, se permet de vilipender une activité qui est pratiquée depuis plus de 30 ans au Burkina Faso dans des conditions difficiles et archaïques sans partenaires ni sponsors ? Aller jusqu’à instrumentaliser les prestataires pour une question per diem ?
Rien n’est acquis dans ce milieu. Les spectacles sont organisés toujours à perte. Les artistes et autres prestataires sont souvent payés au pif tout en tenant compte des entrées. On prend des risques. Certes il y a des mesquins dans ce milieu mais ce n’est pas pour autant qu’il faut organiser un point de presse pour décrier le système, car tous ne sont pas pareils et les contextes ne sont pas les mêmes. Depuis des lustres au Burkina, j’en connais beaucoup de promoteurs culturels qui ont pris la clôture après des concerts pour se dissimuler dans la foule, mais cela ne les a pas empêché d’organiser d’autres concerts. Quand on fait ce métier en semant des germes de malhonnêteté, on récolte l’humiliation. Mais quand on sème le dialogue et la communication, malgré les durs labeurs, on récolte la confiance.
J’ai trouvé ridicule qu’un coursier du concert FASO-IVOIRE se permet de se greffer à un point de presse des hôtesses pour exhiber les contrats des artistes et les fiches de comptabilité du concert où il a lui-même a participé. Ça peut se gérer en interne.
Se prévaloir homme du showbiz ou journaliste encore moins «honnête citoyen», ce n’est pas le fait de s’auto glorifier devant les médias qui vous donnera la moindre crédibilité, bien au contraire. Quelque soit le dilemme qu’on peut avoir avec son «ami » promoteur culturel, tout peut s’arranger à l’amiable ou passer dessus. Mais déverser tout sur la place publique c’est une preuve tangible d’amateurisme pour celui qui prétend être journaliste radio, presse écrite et de surcroit propriétaire d’une chaîne TV avec comme seule employé sa propre personne.
Ces marchands d’illusion qui embrassent ce métier, sont ceux qui discréditent notre showbiz. Celui qui a organisé un spectacle en Afrique sans avoir des dettes ou des bisbilles avec ses prestataires n’a qu’à se dévoiler au bas ce post !
Les brebis galleuses de ce milieu doivent être châtiées convenablement selon certaines règles « informelles » inhérentes au métier. Pis encore, courtois que je suis, on se permet de m’interpeller à distance pour me proférer des injures et des menaces par rapport à mes posts. Pourtant il n’avait jamais cessé de me demander des conseils quand il voulait se faire une place dans le monde des médias. Aujourd’hui, il me prend pour son camarade ou son plaisantin en m’indexant comme son lèche botte. On n’entre pas dans ce métier comme dans un marché ou dans la cour du roi Peteau.