Le métier de manager d’artiste musicien est devenu l’apanage de tous les aventuriers du showbiz. C’est le chemin le plus aisé pour s’introduire dans le cercle restreint des artistes. Chacun voudrait s’y lancer peu importe l’expérience ou l’éthique.
La promotion et l’avenir de son artiste ne font pas parti de ses priorités. Bien au contraire, ils ne soucient même pas de ses œuvres. Aucun plan de carrière, aucune méthode d’approche. Pire encore, quand un journaliste ou un animateur voudrait apporter sa contribution, il est immédiatement discrédité. Pourtant, le journaliste joue en ce moment un rôle de communication et d’orientation auprès de l’artiste et de son staff. Parfois même, il est au parfum de certain évènement ou spectacles qui sont en vue et sa notoriété pourrait permettre à l’artiste de monter sur certaines scènes.
Je m’indigne parfois pour ces managers amateurs qui freinent la promotion et la visibilité de leur artiste. Un artiste qui est à ses débuts devrait accepter multiplier les scènes peu importe les conditions. Ceci lui permettrait de jauger ses prestations et d’apprivoiser son public. Plus il multiplie les scènes, plus il se fait désirer par le public et les promoteurs de spectacle et progressivement, il revoit les conditions de prestation.
Mais malheureusement, je découvre certains managers qui refusent les offres de prestations publiques et privées de leur artiste en herbe, sous prétexte que ce dernier serait suffisamment talentueux. Mais quand on ne preste pas en public, comment peut-on savoir si l’artiste est talentueux ? Comment un manager peut décliner les offres de prestation de son artiste qui ne possède que 2 ou 3 titres à son actif ?
L’orgueil, la cupidité, la jalousie ou encore l’ignorance de ces managers amateurs impactent négativement la carrière de leur artiste. Pourtant certains de ses artistes possèdent des compétences notoires. Dommage !